Sur le vif
Le sergent franco-israélien Elor Azaria a annoncé, jeudi 3 août, qu’il purgerait sa peine et renonçait à faire appel de sa condamnation devant la Cour suprême tout en réclamant un allègement de peine.
Le 4 janvier dernier, il a été reconnu coupable d’homicide par le tribunal israélien de Jaffa mais n'a reçu que 18 mois de prison, une peine qui a été confirmée dimanche 30 juillet par un tribunal militaire. Dans une vidéo publiée en ligne, le soldat déclare : « Je pense que je pouvais être innocenté mais ma famille et moi avons terriblement souffert (au cours des derniers mois), je veux revenir aussi vite que possible à une certaine routine (…) Je vais aller en prison purger ma peine et je ne ferai pas appel devant la Cour suprême. »
Le 24 mars 2016, Elor Azaria a été filmé en train de tirer une balle dans la tête d’un Palestinien blessé et au sol. La scène s’est déroulée à Hébron, une ville de Cisjordanie occupée par l’armée israélienne. La victime, Abdel Fattah al-Charif, venait d’être neutralisé après avoir tenté d’attaquer des soldats israéliens avec un couteau. Les juges ont estimé que le Palestinien ne constituait plus une menace lorsque le sergent l’a achevé. Sa condamnation avait suscité un grand mouvement de soutien à l'égard du soldat, qui s’est étendu jusqu’au Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Elor Azaria rejoindra le 9 août une prison militaire située au sud de Haïfa mais peut d'ores et déjà espérer voir sa peine réduite à 12 mois s’il fait preuve de bonne conduite. Une peine légère qui ne rend pas justice à Abdel Fattah al-Charif aux yeux de sa famille.
Lire aussi :
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Israël : grosse manif de soutien au soldat franco-israélien qui a abattu un Palestinien
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Le 24 mars 2016, Elor Azaria a été filmé en train de tirer une balle dans la tête d’un Palestinien blessé et au sol. La scène s’est déroulée à Hébron, une ville de Cisjordanie occupée par l’armée israélienne. La victime, Abdel Fattah al-Charif, venait d’être neutralisé après avoir tenté d’attaquer des soldats israéliens avec un couteau. Les juges ont estimé que le Palestinien ne constituait plus une menace lorsque le sergent l’a achevé. Sa condamnation avait suscité un grand mouvement de soutien à l'égard du soldat, qui s’est étendu jusqu’au Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Elor Azaria rejoindra le 9 août une prison militaire située au sud de Haïfa mais peut d'ores et déjà espérer voir sa peine réduite à 12 mois s’il fait preuve de bonne conduite. Une peine légère qui ne rend pas justice à Abdel Fattah al-Charif aux yeux de sa famille.
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