Shinzo Abe
Première rencontre
Le Premier ministre japonais achève sa tournée en Europe. Il a rompu avec la tradition en se rendant d'abord en Europe, avant les Etats-Unis.
Vendredi soir, M. Abe a été reçu par le président Jacques Chirac pour un dîner de travail à l'Elysée. C'était la première fois que les deux hommes se rencontraient depuis l'arrivée au pouvoir de Shinzo Abe en septembre dernier.
Le Premier ministre japonais s'est également rendu à Londres, Berlin et Bruxelles, afin de consacrer la volonté de son pays de se rapprocher de l'OTAN et de devenir une véritable puissance militaire.
Shinzo Abe a quitté l'Elysée sans faire de commentaires.
Quelques heures auparavant, M. Abe s'était rendu au siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles, une première pour un chef de gouvernement nippon.
Vendredi soir, M. Abe a été reçu par le président Jacques Chirac pour un dîner de travail à l'Elysée. C'était la première fois que les deux hommes se rencontraient depuis l'arrivée au pouvoir de Shinzo Abe en septembre dernier.
Le Premier ministre japonais s'est également rendu à Londres, Berlin et Bruxelles, afin de consacrer la volonté de son pays de se rapprocher de l'OTAN et de devenir une véritable puissance militaire.
Shinzo Abe a quitté l'Elysée sans faire de commentaires.
Quelques heures auparavant, M. Abe s'était rendu au siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles, une première pour un chef de gouvernement nippon.
Le rôle éminent du Japon
Alors que les relations bilatérales sont sans nuages, Jacques Chirac a souhaité, selon l'Elysée, "que se développe encore ce dialogue politique particulier entre nos deux pays". S'agissant de l'ONU, il a "réitéré le soutien de la France à l'élargissement du Conseil de sécurité, en particulier pour de nouveaux membres permanents, dont le Japon".
Les deux hommes ont fait un tour d'horizon des questions régionales, Jacques Chirac soulignant le "rôle éminent" du Japon pour la stabilité du continent asiatique. Il s'est notamment "félicité du très bon climat des entretiens entre le Premier ministre japonais et les autorités chinoises".
Le président français a aussi apporté "l'appui de la France" aux efforts du Japon et du groupe des Six pour que la Corée du Nord respecte ses engagements internationaux dans le domaine nucléaire.
Les deux hommes ont fait un tour d'horizon des questions régionales, Jacques Chirac soulignant le "rôle éminent" du Japon pour la stabilité du continent asiatique. Il s'est notamment "félicité du très bon climat des entretiens entre le Premier ministre japonais et les autorités chinoises".
Le président français a aussi apporté "l'appui de la France" aux efforts du Japon et du groupe des Six pour que la Corée du Nord respecte ses engagements internationaux dans le domaine nucléaire.
Le cas de Mme Aung San Suu Kyi
Concernant la Birmanie, il a souhaité "que la communauté internationale parvienne à susciter une évolution démocratique dans ce pays" et "évoqué notamment le cas de Mme Aung San Suu Kyi", rapporte l'Elysée.
Les deux hommes ont également évoqué la situation au Proche-Orient, notamment le Liban, le conflit israélo-palestinien et le dossier nucléaire iranien. A l'issue de 50 minutes d'entretien, ils ont participé à un dîner de travail à l'Elysée
Les deux hommes ont également évoqué la situation au Proche-Orient, notamment le Liban, le conflit israélo-palestinien et le dossier nucléaire iranien. A l'issue de 50 minutes d'entretien, ils ont participé à un dîner de travail à l'Elysée
A 100 jours de l'élection présidentielle
A 100 jours de l'élection présidentielle française, le Premier ministre japonais profitera également de sa brève visite en France pour rencontrer deux candidats à l'Elysée: Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy.
Agé de 52 ans, il est le chef de file d'une droite japonaise désireuse de changer la Constitution pour transformer le Japon en véritable puissance militaire, 60 ans après Hiroshima. Il cherche également à obtenir pour le Japon un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.
Agé de 52 ans, il est le chef de file d'une droite japonaise désireuse de changer la Constitution pour transformer le Japon en véritable puissance militaire, 60 ans après Hiroshima. Il cherche également à obtenir pour le Japon un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.