La Grande Mosquée, Oqba Ibn Nafi, de Kairouan.
Depuis le 8 mars, Kairouan est devenue la « capitale de la culture islamique pour 2009 ». Choisie par l’Organisation Islamique de l’Education, des Sciences et de la Culture (ISESCO) basée au Maroc, la principale ville du centre tunisien, première capitale islamique au Maghreb, sera le lieu d’une centaine de manifestations culturelles : conférences, séminaires, soirées poétiques, musicales et littéraires, expositions, projections de films et de documentaires, pièces de théâtre, spectacles de danse...
Une cérémonie d’ouverture a eu lieu le 8 mars à la Mosquée Oqba Ibn Nafi, du nom du fondateur de Kairouan en 710 après J-C, pour l’ouverture des festivités, sous la présidence du premier ministre tunisien, Mohamed El Ghanouchi. A cette occasion, le Directeur général de l’ISESCO, le Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, a précisé que « la ville de Kairouan était un symbole de tolérance, d’entente et de dialogue entre les cultures et les civilisations et le berceau d’une culture ouverte sur son monde, d’une pensée islamique éclairée et d’une prospérité intellectuelle marquée par des chefs d’œuvre qui ont marqué l’histoire ». Un grand spectacle son et lumière était également programmé le 10 mars, soit deux jours après l'inauguration officielle, pour marquer le coup d'envoi.
Le programme des capitales de la culture islamique mis en œuvre par l’ISESCO entend – selon cette organisation « commémorer l’âge d’or culturel et civilisationnel qu’ont connu un certain nombre de capitales islamiques, notamment le rôle important qu’elles ont joué à travers l’histoire pour la promotion de la culture, des arts, des lettres, des sciences et du savoir ».
Des activités éducatives, scientifiques et culturelles ainsi que des rencontres sont prévues tout au long de l’année. La 1ère Conférence internationale sur le dialogue des cultures et la diversité culturelle s’y tiendra en juin prochain, en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie.
Parmi les autres évènements, se tiendront également : la Conférence internationale sur l’éducation, la formation et l’économie du savoir, en coopération avec la Banque mondiale et la Conférence internationale sur « la promotion des catégories aux besoins spécifiques et leur encadrement dans le domaine de l’emploi », en partenariat avec l’association Basma.
La ville de Kairouan n'a pas été choisie par hasard. Nombreux sont les savants qui ont rayonné intellectuellement et culturellement dans cette cité, parmi lesquels : l'imam et juge kairouanais Sahnoun Ibn Saïd, auteur de Al-Moudawana, oeuvre de référence pour le malékisme, courant d'une des quatre écoles du droit musulman sunnite ; le poète et astronome Ibn Abi Arijal, les médecins Ishak Ibn Omrane et Ahmed Ibn Al-Jazzar. D'autres écrivains, oulémas, jurisconsultes et poètes s'y sont également illustrés. Côté architecture, Kairouan compte plusieurs monuments typiquement islamique dont les plus importants sont : la grande mosquée, les mausolées de Sidi Abib Ghariani, d'Abou Zamaa Al Balaoui et du Cheikh Amor Abada, ainsi que le Bassin des Aghlabites. D'autres mosquées, plus petites, font également parties du patrimoine de la ville, qui elle-même fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1988.
Celle qui fut dès le 7ème siècle après J-C, le point de départ de l'expansion de l'Islam en direction du Maghreb, de l'Andalousie, de la Sicile et de l'Afrique sub-saharienne, devrait ainsi avoir tous les projecteurs braqués sur elle pour l'année 2009.
Une cérémonie d’ouverture a eu lieu le 8 mars à la Mosquée Oqba Ibn Nafi, du nom du fondateur de Kairouan en 710 après J-C, pour l’ouverture des festivités, sous la présidence du premier ministre tunisien, Mohamed El Ghanouchi. A cette occasion, le Directeur général de l’ISESCO, le Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, a précisé que « la ville de Kairouan était un symbole de tolérance, d’entente et de dialogue entre les cultures et les civilisations et le berceau d’une culture ouverte sur son monde, d’une pensée islamique éclairée et d’une prospérité intellectuelle marquée par des chefs d’œuvre qui ont marqué l’histoire ». Un grand spectacle son et lumière était également programmé le 10 mars, soit deux jours après l'inauguration officielle, pour marquer le coup d'envoi.
Le programme des capitales de la culture islamique mis en œuvre par l’ISESCO entend – selon cette organisation « commémorer l’âge d’or culturel et civilisationnel qu’ont connu un certain nombre de capitales islamiques, notamment le rôle important qu’elles ont joué à travers l’histoire pour la promotion de la culture, des arts, des lettres, des sciences et du savoir ».
Des activités éducatives, scientifiques et culturelles ainsi que des rencontres sont prévues tout au long de l’année. La 1ère Conférence internationale sur le dialogue des cultures et la diversité culturelle s’y tiendra en juin prochain, en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie.
Parmi les autres évènements, se tiendront également : la Conférence internationale sur l’éducation, la formation et l’économie du savoir, en coopération avec la Banque mondiale et la Conférence internationale sur « la promotion des catégories aux besoins spécifiques et leur encadrement dans le domaine de l’emploi », en partenariat avec l’association Basma.
La ville de Kairouan n'a pas été choisie par hasard. Nombreux sont les savants qui ont rayonné intellectuellement et culturellement dans cette cité, parmi lesquels : l'imam et juge kairouanais Sahnoun Ibn Saïd, auteur de Al-Moudawana, oeuvre de référence pour le malékisme, courant d'une des quatre écoles du droit musulman sunnite ; le poète et astronome Ibn Abi Arijal, les médecins Ishak Ibn Omrane et Ahmed Ibn Al-Jazzar. D'autres écrivains, oulémas, jurisconsultes et poètes s'y sont également illustrés. Côté architecture, Kairouan compte plusieurs monuments typiquement islamique dont les plus importants sont : la grande mosquée, les mausolées de Sidi Abib Ghariani, d'Abou Zamaa Al Balaoui et du Cheikh Amor Abada, ainsi que le Bassin des Aghlabites. D'autres mosquées, plus petites, font également parties du patrimoine de la ville, qui elle-même fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1988.
Celle qui fut dès le 7ème siècle après J-C, le point de départ de l'expansion de l'Islam en direction du Maghreb, de l'Andalousie, de la Sicile et de l'Afrique sub-saharienne, devrait ainsi avoir tous les projecteurs braqués sur elle pour l'année 2009.