Sur le vif
Mardi, le Premier ministre serbe, Vojislav Kostunica, a accusé les Etats-Unis d'empêcher toute solution de compromis sur le statut définitif du Kosovo, dont la majorité albanophone réclame l'indépendance.
"Les déclarations quotidiennes de responsables américains sur l'indépendance du Kosovo après le 10 décembre visent à empêcher les Albanais du Kosovo d'accepter une solution de compromis pour la province", affirme-t-il dans un communiqué.
Cité par l'agence officielle de presse Tanjug, Kostunica estime que la "politique de force" menée par Washington découle directement des bombardements de l'Otan en 1999 "pour déployer des forces militaires dans la province afin de s'emparer de 15% de notre territoire".
A Washington, le porte-parole du département d'Etat a rejeté les accusations formulées par Belgrade. "Nous n'empêchons rien. En fait, nous travaillons activement, en tant que membre de la troïka, par l'intermédiaire de l'ambassadeur (Frank) Wisner à réunir les deux parties", a déclaré Tom Casey à la presse, ajoutant que les pourparlers ne pouvaient pas se poursuivre éternellement.
Belgrade a déjà accusé l'Otan de vouloir se créer un Etat inféodé dans les Balkans, ce dont se défend l'Alliance atlantique.
"Les déclarations quotidiennes de responsables américains sur l'indépendance du Kosovo après le 10 décembre visent à empêcher les Albanais du Kosovo d'accepter une solution de compromis pour la province", affirme-t-il dans un communiqué.
Cité par l'agence officielle de presse Tanjug, Kostunica estime que la "politique de force" menée par Washington découle directement des bombardements de l'Otan en 1999 "pour déployer des forces militaires dans la province afin de s'emparer de 15% de notre territoire".
A Washington, le porte-parole du département d'Etat a rejeté les accusations formulées par Belgrade. "Nous n'empêchons rien. En fait, nous travaillons activement, en tant que membre de la troïka, par l'intermédiaire de l'ambassadeur (Frank) Wisner à réunir les deux parties", a déclaré Tom Casey à la presse, ajoutant que les pourparlers ne pouvaient pas se poursuivre éternellement.
Belgrade a déjà accusé l'Otan de vouloir se créer un Etat inféodé dans les Balkans, ce dont se défend l'Alliance atlantique.
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