Au Koweït, un vent de changement souffle et la pression de la rue a forcé le gouvernement à démissionner lundi 28 novembre. Le Premier ministre, cheikh Nasser Mohammad al-Ahmad Al-Sabah, un membre éminent de la famille régnante, a présenté la démission du septième cabinet qu'il a dirigé pendant cinq ans.
90 000 personnes selon l'opposition, dont de nombreux jeunes, ont célébré la démission du gouvernement et demandé des réformes profondes. « La démission du gouvernement est le premier fruit d'une campagne contre la corruption lancée par la jeunesse », s'est réjouit sur Twitter un député de l'opposition, Fayçal al-Muslim.
Toutefois, la contestation ne remet pas en cause le régime princier, peu de personnes réclamant le renversement de la pétromonarchie. Les opposants réclament une véritable monarchie constitutionnelle, un Premier ministre de l'extérieur de la famille régnante et des réformes du système électoral. L'émir est en effet le seul a pouvoir nommer le Premier ministre qui a toujours été choisi au sein de sa famille, celle des Al-Sabah qui règne depuis plus de 250 ans.
Outre les réformes politiques, des groupes et des militants ont fait pression pour des réformes économiques pour mettre fin à la forte dépendance du pays par rapport aux revenus du pétrole qui fournit 94 % des recettes publiques.
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