Huit étages de partage de compétences et d’accompagnements. Huit étages pour changer la France. En ce jour d’inauguration mardi 11 juin, qui a vu la présence de Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, les petits fours s'immiscent dans les conversations de passionnés. A chaque montée d’étage du bel immeuble haussmannien situé tout près de la place de la Bastille, on y découvre des associations et des entreprises de l'économie sociale et solidaire, vingt au total qui se dédient tout entières à répondre aux besoins des jeunes dans l’accès à l’éducation, à l’engagement civique et associatif, à la formation ou encore au marché de l’emploi.
L’accès à la culture pour tous à travers le 7e art, c’est possible avec Cinéma pour Tous. Devenir journaliste, une autre possibilité offerte par La Chance ; gagner une confiance en soi dans sa prise de parole, celle d’Eloquentia. Susciter l’engagement des jeunes, la mission que se sont donnés Benenova et l’Institut de l’engagement. L’accompagnement des demandeurs d’emploi et leur mise en relation avec des entreprises, c’est aussi le but de nombre de structures partenaires de L’Ascenseur comme Action Emploi Réfugiés.
L’objectif affiché des associations : lutter ensemble contre les inégalités des chances dans un pays où 40 % des enfants de cadres atteignent le niveau master (bac + 5), contre seulement 9 % d’enfants d’ouvriers.
Car, contrairement aux affirmations de la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, l’excellence académique est aussi liée à l’origine sociale et c’est ce pourquoi, en partie, ces associations existent. Les théories de Pierre Bourdieu sont éternelles, notamment celle portant sur le capital culturel. Avec L’Ascenseur, c’est une colocation d’initiatives diverses qui s’est formée pour s'implanter au cœur de Paris-Bastille.
L’accès à la culture pour tous à travers le 7e art, c’est possible avec Cinéma pour Tous. Devenir journaliste, une autre possibilité offerte par La Chance ; gagner une confiance en soi dans sa prise de parole, celle d’Eloquentia. Susciter l’engagement des jeunes, la mission que se sont donnés Benenova et l’Institut de l’engagement. L’accompagnement des demandeurs d’emploi et leur mise en relation avec des entreprises, c’est aussi le but de nombre de structures partenaires de L’Ascenseur comme Action Emploi Réfugiés.
L’objectif affiché des associations : lutter ensemble contre les inégalités des chances dans un pays où 40 % des enfants de cadres atteignent le niveau master (bac + 5), contre seulement 9 % d’enfants d’ouvriers.
Car, contrairement aux affirmations de la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, l’excellence académique est aussi liée à l’origine sociale et c’est ce pourquoi, en partie, ces associations existent. Les théories de Pierre Bourdieu sont éternelles, notamment celle portant sur le capital culturel. Avec L’Ascenseur, c’est une colocation d’initiatives diverses qui s’est formée pour s'implanter au cœur de Paris-Bastille.
« La France mérite mieux que d'être comparée à un ascenseur social bloqué »
Une idée, une envie, une attente. Benjamin Blavier, ancien salarié chez SFR et co-fondateur d’Article 1, une association conseillant des jeunes dans leurs parcours scolaires issus des quartiers populaires, toque à la porte de Said Hammouche, le fondateur de la boîte de recrutement Mozaïk RH, et une longue discussion débute. Une fois que le projet se forme, ils toquent ensemble à la porte d’Antoine Sire, le directeur de l’engagement d’entreprise de BNP Paribas. Le bailleur est trouvé. L’aide financière n’est plus un souci. Les associations, sans le dire à ses bénéficiaires, ne parlent pas d’argent devant eux mais doivent toujours chercher de quoi financer les programmes. C’est chose faite.
D’une pierre deux coups, Benjamin Blavier et Saïd Hamouche réussissent à fédérer des acteurs qui travaillent sur les mêmes sujets, certains depuis près de 30 ans. Il était temps ! Premier établissement d’Europe de ce type, la France présente, avec ce nouveau projet, son visage de solidarité qu’elle porte de temps en temps.
« Nous croyons que la France mérite mieux que d'être comparée à un ascenseur social bloqué », font valoir les représentants des associations partenaires de L’Ascenseur dans une tribune parue aux Echos. « Nous croyons à l'idée de l'égalité, non pas comme chimère ou incantation, mais parce qu'elle constitue l'horizon de nos sociétés démocratiques. (…) Nous croyons à l'efficacité et aux réponses concrètes. »
« Fédérer des énergies, créer de nouvelles solidarités, inventer des solutions venues de tous les endroits de la société française, tel est le cœur de notre aspiration commune », assure-t-on. Ces acteurs, convaincus que la force du collectif peut aider à rétablir la justice sociale, rappellent une évidence, à savoir combien il est nécessaire, dans nos sociétés, d’entretenir le tissu associatif afin de combler les défaillances du système, éducatif en particulier, à la source d’inégalités persistantes. Au travers d'un partenariat privé-public gagnant, l’économie sociale et solidaire continue ainsi de se construire au bénéfice de tous et de toutes. Le QG est ouvert.
Lire aussi :
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Deux prépas pour promouvoir la diversité dans le journalisme
« Nous croyons que la France mérite mieux que d'être comparée à un ascenseur social bloqué », font valoir les représentants des associations partenaires de L’Ascenseur dans une tribune parue aux Echos. « Nous croyons à l'idée de l'égalité, non pas comme chimère ou incantation, mais parce qu'elle constitue l'horizon de nos sociétés démocratiques. (…) Nous croyons à l'efficacité et aux réponses concrètes. »
« Fédérer des énergies, créer de nouvelles solidarités, inventer des solutions venues de tous les endroits de la société française, tel est le cœur de notre aspiration commune », assure-t-on. Ces acteurs, convaincus que la force du collectif peut aider à rétablir la justice sociale, rappellent une évidence, à savoir combien il est nécessaire, dans nos sociétés, d’entretenir le tissu associatif afin de combler les défaillances du système, éducatif en particulier, à la source d’inégalités persistantes. Au travers d'un partenariat privé-public gagnant, l’économie sociale et solidaire continue ainsi de se construire au bénéfice de tous et de toutes. Le QG est ouvert.
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