Sur le vif
Mercredi, l'ETA annonce un "cessez-le-feu permanent" destiné à lancer un processus de paix au Pays basque, Madrid espère qu'il va sceller "le début de la fin" de la violence terroriste qui a fait plus de 800 morts depuis 1968.
L'"ETA a décidé de déclarer un cessez-le-feu permanent à partir du 24 mars 2006", selon le "Message d'Euskadi Ta Askatasuna (patrie basque et liberté) au peuple basque" remis aux médias par écrit et par une vidéo dans laquelle il est lu en espagnol et non en euskera par une militante encagoulée, encadrée par deux personnes masquées.
Ce cessez-le-feu n'est pas le premier de l'organisation séparatiste basque. Une mesure similaire avait déjà annoncé en octobre 1998, quatorze mois plus tard, après l'échec d'une amorce de négociations avec le gouvernement, l'organisation recommençait à commettre des attentats. Auparavant, début 1989, l'ETA avait aussi annoncé une "trêve", identifiée comme telle, c'est-à-dire à durée limitée.
L'ETA affirme que son "objectif" est de "lancer un processus démocratique au Pays Basque pour instaurer un nouveau cadre au sein duquel seront reconnus les droits qui nous reviennent comme peuple".
Le gouvernement espagnol se félicitait que l'ETA ne pose pas de conditions "autres que démocratiques" dans son communiqué, selon des sources proches de l'exécutif. L'ETA ne fait par exemple aucune mention du sort des 700 prisonniers de l'ETA, ni de leur libération anticipée, ni même de leur regroupement au Pays basque.
"A la fin de ce processus, les citoyens basques devront avoir la parole et le pouvoir de décision sur leur avenir", poursuit l'organisation séparatiste basque armée, en référence à sa revendication du droit à l'autodétermination du Pays Basque espagnol (nord).
"Le dépassement du conflit, aujourd'hui et maintenant est possible. C'est le souhait et la volonté de l'ETA", conclut ce communiqué.
L'"ETA a décidé de déclarer un cessez-le-feu permanent à partir du 24 mars 2006", selon le "Message d'Euskadi Ta Askatasuna (patrie basque et liberté) au peuple basque" remis aux médias par écrit et par une vidéo dans laquelle il est lu en espagnol et non en euskera par une militante encagoulée, encadrée par deux personnes masquées.
Ce cessez-le-feu n'est pas le premier de l'organisation séparatiste basque. Une mesure similaire avait déjà annoncé en octobre 1998, quatorze mois plus tard, après l'échec d'une amorce de négociations avec le gouvernement, l'organisation recommençait à commettre des attentats. Auparavant, début 1989, l'ETA avait aussi annoncé une "trêve", identifiée comme telle, c'est-à-dire à durée limitée.
L'ETA affirme que son "objectif" est de "lancer un processus démocratique au Pays Basque pour instaurer un nouveau cadre au sein duquel seront reconnus les droits qui nous reviennent comme peuple".
Le gouvernement espagnol se félicitait que l'ETA ne pose pas de conditions "autres que démocratiques" dans son communiqué, selon des sources proches de l'exécutif. L'ETA ne fait par exemple aucune mention du sort des 700 prisonniers de l'ETA, ni de leur libération anticipée, ni même de leur regroupement au Pays basque.
"A la fin de ce processus, les citoyens basques devront avoir la parole et le pouvoir de décision sur leur avenir", poursuit l'organisation séparatiste basque armée, en référence à sa revendication du droit à l'autodétermination du Pays Basque espagnol (nord).
"Le dépassement du conflit, aujourd'hui et maintenant est possible. C'est le souhait et la volonté de l'ETA", conclut ce communiqué.
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