Sur le vif
Lundi, l'Egypte a largement boudé le référendum sur une vaste réforme de la Constitution mais boycotté par l'opposition unie.
Quelque 35,6 millions d'électeurs étaient appelés à dire "oui" ou "non" à 34 amendements à la Constitution voulus par le président Hosni Moubarak, 78 ans, mais que l'opposition a rejetés en bloc.
Mais les correspondants de l'AFP ont noté une faible affluence dans les centres électoraux, en dépit d'un appel au vote lancé le matin par le président Moubarak, au pouvoir depuis 26 ans.
Pour lui, ces amendements "donneront une impulsion à l'activité des partis", "protégeront la nation du danger du terrorisme" et en finiront avec "le commerce de la religion et les activités politiques illégales".
Cette réforme a été soumise à référendum une semaine à peine après son adoption par le Parlement.
Des irrégularités, mais pas de violences comme lors de précédents scrutins, ont été dénoncés par des ONG, relevant des doubles votes ou l'acheminement des "votants" en bus par le parti au pouvoir, le Parti national démocratique (PND).
Alors que la fin du scrutin interviendra à 19H00 (17H00 GMT), le taux de participation devrait se situer entre 24 et 27%, a indiqué à l'AFP un haut responsable du PND, Ahmed Ezz, estimant que la raison "technique" était le nombre trop faible des bureaux de votes, soit 9.900.
"Un chiffre de 5 % sera plus près de la réalité, a déclaré à l'AFP Moustapha Kamel el-Sayed, professeur de sciences politiques à l'Université américaine au Caire, pour qui le "scrutin n'a pas de légitimité, faute de consensus".
Pour l'opposition unie comme pour des ONG des droits de l'homme et les Etats-Unis, dont l'Egypte est l'alliée, cette réforme et un scrutin si précipité constituent des revers pour la démocratie.
Les articles les plus controversés portent sur la lutte anti-terroriste, avec élargissement des pouvoirs de la police, et sur la supervision des élections, avec l'abandon du principe d'un juge par bureau de vote.
Quelque 35,6 millions d'électeurs étaient appelés à dire "oui" ou "non" à 34 amendements à la Constitution voulus par le président Hosni Moubarak, 78 ans, mais que l'opposition a rejetés en bloc.
Mais les correspondants de l'AFP ont noté une faible affluence dans les centres électoraux, en dépit d'un appel au vote lancé le matin par le président Moubarak, au pouvoir depuis 26 ans.
Pour lui, ces amendements "donneront une impulsion à l'activité des partis", "protégeront la nation du danger du terrorisme" et en finiront avec "le commerce de la religion et les activités politiques illégales".
Cette réforme a été soumise à référendum une semaine à peine après son adoption par le Parlement.
Des irrégularités, mais pas de violences comme lors de précédents scrutins, ont été dénoncés par des ONG, relevant des doubles votes ou l'acheminement des "votants" en bus par le parti au pouvoir, le Parti national démocratique (PND).
Alors que la fin du scrutin interviendra à 19H00 (17H00 GMT), le taux de participation devrait se situer entre 24 et 27%, a indiqué à l'AFP un haut responsable du PND, Ahmed Ezz, estimant que la raison "technique" était le nombre trop faible des bureaux de votes, soit 9.900.
"Un chiffre de 5 % sera plus près de la réalité, a déclaré à l'AFP Moustapha Kamel el-Sayed, professeur de sciences politiques à l'Université américaine au Caire, pour qui le "scrutin n'a pas de légitimité, faute de consensus".
Pour l'opposition unie comme pour des ONG des droits de l'homme et les Etats-Unis, dont l'Egypte est l'alliée, cette réforme et un scrutin si précipité constituent des revers pour la démocratie.
Les articles les plus controversés portent sur la lutte anti-terroriste, avec élargissement des pouvoirs de la police, et sur la supervision des élections, avec l'abandon du principe d'un juge par bureau de vote.
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