Sur le vif
L'institut musulman Avicenne des Sciences humaines ouvrira ses portes samedi à Lille, a-t-on appris lundi auprès de Mohamed Béchari, président de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF).
L'Institut dispensera un enseignement supérieur en sciences humaines, avec un intérêt tout particulier pour la culture arabo-musulmane (Histoire de l'islam contemporain, langue et civilisation arabe, droit, sociologie de l'islam...), dans le cadre d'un cursus LMD (licence-mastère-doctorat), a indiqué M. Béchari.
Plus de 70 étudiants se sont d'ores et déjà inscrits en licence, a-t-il précisé, en soulignant qu'il s'agissait en majorité de jeunes femmes françaises, appartenant à la deuxième ou troisième génération issue de l'immigration. Les étudiants sont souvent diplômés d'au moins bac +3 et inscrits dans un autre cursus (droit, anglais...).
L'Institut Avicenne devrait abriter également une faculté de théologie, qui proposera une formation continue pour les imams et aumôniers de la région. Cette formation, qui pourrait débuter en février, aura un volet "théologique", "linguistique" (enseignement du français) et "civique", avec une sensibilisation au "fonctionnement des institutions de la République", a expliqué M. Béchari.
La structure, située dans le centre-ville, comprendra aussi un centre d'études et de recherches sur l'islam. Il s'intéressera en particulier à la multiplicité de ses pratiques en France et en Europe, et à sa place dans "une société occidentale, laïque et multiculturelle".
L'ouverture de l'Institut - annoncé dans un premier temps pour septembre - a été plusieurs fois retardée en raison de travaux plus longs que prévu, selon M. Béchari.
L'Institut dispensera un enseignement supérieur en sciences humaines, avec un intérêt tout particulier pour la culture arabo-musulmane (Histoire de l'islam contemporain, langue et civilisation arabe, droit, sociologie de l'islam...), dans le cadre d'un cursus LMD (licence-mastère-doctorat), a indiqué M. Béchari.
Plus de 70 étudiants se sont d'ores et déjà inscrits en licence, a-t-il précisé, en soulignant qu'il s'agissait en majorité de jeunes femmes françaises, appartenant à la deuxième ou troisième génération issue de l'immigration. Les étudiants sont souvent diplômés d'au moins bac +3 et inscrits dans un autre cursus (droit, anglais...).
L'Institut Avicenne devrait abriter également une faculté de théologie, qui proposera une formation continue pour les imams et aumôniers de la région. Cette formation, qui pourrait débuter en février, aura un volet "théologique", "linguistique" (enseignement du français) et "civique", avec une sensibilisation au "fonctionnement des institutions de la République", a expliqué M. Béchari.
La structure, située dans le centre-ville, comprendra aussi un centre d'études et de recherches sur l'islam. Il s'intéressera en particulier à la multiplicité de ses pratiques en France et en Europe, et à sa place dans "une société occidentale, laïque et multiculturelle".
L'ouverture de l'Institut - annoncé dans un premier temps pour septembre - a été plusieurs fois retardée en raison de travaux plus longs que prévu, selon M. Béchari.
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