Sur le vif
Le projet de gazoduc reliant l'Iran, le Pakistan et l'Inde pourrait ne jamais voir le jour en raison des objections américaines fondées sur les relations hostiles entre Téhéran et Washington, a affirmé vendredi l'ambassadeur pakistanais aux Etats-Unis Mahmoud Ali Durrani.
L'ambassadeur pakistanais a ajouté que le projet pourrait également être entravé par un désaccord entre l'Iran et son pays concernant le prix de vente du gaz iranien. Les inquiétudes indiennes concernant la partie pakistanaise de ce gazoduc long de 2.600 kilomètres pourraient aussi poser problème, mais M. Durrani n'y a pas fait référence.
Mahmoud Ali Durrani a précisé que son pays demanderait aux Etats-Unis de l'aider à se procurer les énergies dont il a besoin si les oppositions de Washington devait tuer le projet. Les deux pays "seront très précautionneux parce que les Etats-Unis sont un allié important", a-t-il assuré.
S'il est construit, le gazoduc devrait être capable de transporter 150 millions de mètres cubes de gaz par jour, et devrait coûter quelque 8 milliards de dollars (6,25 milliards d'euros).
Les Etats-Unis considèrent l'Iran comme le principal soutien étatique aux terrorisme, et mènent une campagne de lutte contre l'acquisition par Téhéran d'une puissance de frappe nucléaire.
L'ambassadeur pakistanais a ajouté que le projet pourrait également être entravé par un désaccord entre l'Iran et son pays concernant le prix de vente du gaz iranien. Les inquiétudes indiennes concernant la partie pakistanaise de ce gazoduc long de 2.600 kilomètres pourraient aussi poser problème, mais M. Durrani n'y a pas fait référence.
Mahmoud Ali Durrani a précisé que son pays demanderait aux Etats-Unis de l'aider à se procurer les énergies dont il a besoin si les oppositions de Washington devait tuer le projet. Les deux pays "seront très précautionneux parce que les Etats-Unis sont un allié important", a-t-il assuré.
S'il est construit, le gazoduc devrait être capable de transporter 150 millions de mètres cubes de gaz par jour, et devrait coûter quelque 8 milliards de dollars (6,25 milliards d'euros).
Les Etats-Unis considèrent l'Iran comme le principal soutien étatique aux terrorisme, et mènent une campagne de lutte contre l'acquisition par Téhéran d'une puissance de frappe nucléaire.
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