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Sur le vif

L’usure dans les trois monothéismes

Rédigé par La Rédaction | Samedi 3 Décembre 2011 à 22:31

           


La Croix propose dans son édition du week-end une double page consacrée à la vision du crédit dans le judaïsme, le christianisme et l’islam.

Et si le journal rappelle bien que l’islam interdit la pratique de l’usure, formellement explicite dans le Coran, il indique également que la Bible condamne fermement le prêt à intérêt. Cet interdit est exprimé dans l'Ancien Testament.

Toutefois, c’est en se basant sur un passage du Deutéronome que les rabbins ont autorisé, il y a bien longtemps, les fidèles à pratiquer l'intérêt aux non-juifs tout en interdisant de se prêter avec intérêt entre coreligionnaires.

L’Eglise depuis ses origines interdit clairement « les pratiques usuraires qui exploitent la situation de ceux qui sont dans le besoin. » Mais avec le temps, l’usure a fait son apparition, notamment chez les protestants. Si les intérêts sont interdits « lorsque le prêteur se sert de la misère des plus pauvres pour en tirer un bénéfice financier », ils ont tout de même été autorisés dans d’autres cas afin de compenser un dommage matériel et un risque.

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