« La campagne BDS et la justice française », tel était le thème de la conférence organisée à l’université Paris 8 jeudi 17 décembre. Menacée d’interdiction, la conférence a finalement bien eu lieu. L’initiative, qui réunissait un membre de l’Union juive française pour la paix (UJFP) et une avocate au barreau de Paris, a failli ne pas se tenir.
La campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) a en effet subi la veille une violente charge dans l’Assemblée nationale avec l’intervention de Meyer Habib, député UDI des Français établis à l’étranger dont Israël.
Contestant la légalité de BDS après la lourde condamnation de militants en octobre, il citait expressément la conférence à Paris 8 pour la fustiger, de même que la récente décision de l’Union européenne d’étiqueter les produits de « Judée-Samarie » selon les termes du député (Cisjordanie).
« Le boycott crée un climat de haine en France. A-t-on oublié qu’en janvier, c’est un Hypercacher que Coulibaly a pris pour cible ? On stigmatise avant de tuer », a-t-il lancé. Une grave accusation à laquelle Manuel Valls, appelé à répondre au député, n’a pas récusé.
Le Premier ministre, qui avait déjà pris position par le passé contre le boycott,, a réitéré sa condamnation « la plus ferme ». « Nous condamnons toutes les campagnes de boycott à l’égard des produits d’Israël, il n’y a aucun sens à ces campagnes », a-t-il déclaré, accusant la volonté de militants de « confondre critique légitime de la politique d’Israël avec l’antisionisme qui bascule dans l’antisémitisme ».
Des campagnes qui n’ont « aucun sens » ? Elles en ont au moins une pour les soutiens de BDS : la défense de la justice pour les Palestiniens. « Malgré ces attaques qui voudraient nous faire taire et visent à criminaliser la solidarité avec le peuple palestinien, et ce au déni de la liberté d'expression, nous restons plus que jamais déterminé-e-s à poursuivre et amplifier notre combat contre l'apartheid israélien », ont répondu dans un communiqué les responsables de BDS France.
La campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) a en effet subi la veille une violente charge dans l’Assemblée nationale avec l’intervention de Meyer Habib, député UDI des Français établis à l’étranger dont Israël.
Contestant la légalité de BDS après la lourde condamnation de militants en octobre, il citait expressément la conférence à Paris 8 pour la fustiger, de même que la récente décision de l’Union européenne d’étiqueter les produits de « Judée-Samarie » selon les termes du député (Cisjordanie).
« Le boycott crée un climat de haine en France. A-t-on oublié qu’en janvier, c’est un Hypercacher que Coulibaly a pris pour cible ? On stigmatise avant de tuer », a-t-il lancé. Une grave accusation à laquelle Manuel Valls, appelé à répondre au député, n’a pas récusé.
Le Premier ministre, qui avait déjà pris position par le passé contre le boycott,, a réitéré sa condamnation « la plus ferme ». « Nous condamnons toutes les campagnes de boycott à l’égard des produits d’Israël, il n’y a aucun sens à ces campagnes », a-t-il déclaré, accusant la volonté de militants de « confondre critique légitime de la politique d’Israël avec l’antisionisme qui bascule dans l’antisémitisme ».
Des campagnes qui n’ont « aucun sens » ? Elles en ont au moins une pour les soutiens de BDS : la défense de la justice pour les Palestiniens. « Malgré ces attaques qui voudraient nous faire taire et visent à criminaliser la solidarité avec le peuple palestinien, et ce au déni de la liberté d'expression, nous restons plus que jamais déterminé-e-s à poursuivre et amplifier notre combat contre l'apartheid israélien », ont répondu dans un communiqué les responsables de BDS France.
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