Georges Ibrahim Abdallah restera en prison. La Cour de cassation a rejeté, jeudi 4 avril, sa demande de libération conditionnelle que le tribunal d'application des peines (TAP) de Paris avait pourtant acceptée en novembre 2012 au bout de la huitième procédure.
Le TAP avait ajourné sa décision finale au 14 janvier pour laisser le temps au ministère de l'Intérieur de délivrer un arrêté d'expulsion, ce que Manuel Valls ne s’est pas résolu à faire.
La plus haute juridiction française, saisie par le parquet en l’absence d’une décision favorable du ministre de l’Intérieur, estime que le prisonnier, aujourd’hui âgé de 62 ans, « ne pouvait se voir accorder une libération conditionnelle sans avoir été obligatoirement préalablement soumis, à titre probatoire, à une mesure de semi-liberté ou de placement sous surveillance électronique pendant une période d'un an au moins ».
Incarcéré depuis 29 ans, l’ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), engagé auprès du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), est emprisonné depuis 1984. Il a été condamné à perpétuité en 1987 pour complicité d'assassinat de deux diplomates américain et israélien, à Paris en 1982 mais est libérable depuis 1999.
La famille et le comité de soutien de Georges Ibrahim Abdallah, se sentent aujourd’hui floués par la justice, tout comme les autorités libanaises qui avaient demandé le retour de leur compatriote au pays. C’est sans compter l’opposition ferme des Etats-Unis et d’Israël. L’avocat du prisonnier, Me Jacques Vergès, a souvent dénoncé les pressions extérieures pour expliquer le maintien en détention de son client.
Georges Ibrahim Abdallah est un des plus anciens prisonniers politiques au monde.
Lire aussi :
Georges Ibrahim Abdallah ne sera pas libéré
Georges Ibrahim Abdallah libérable sous condition d’expulsion
Le TAP avait ajourné sa décision finale au 14 janvier pour laisser le temps au ministère de l'Intérieur de délivrer un arrêté d'expulsion, ce que Manuel Valls ne s’est pas résolu à faire.
La plus haute juridiction française, saisie par le parquet en l’absence d’une décision favorable du ministre de l’Intérieur, estime que le prisonnier, aujourd’hui âgé de 62 ans, « ne pouvait se voir accorder une libération conditionnelle sans avoir été obligatoirement préalablement soumis, à titre probatoire, à une mesure de semi-liberté ou de placement sous surveillance électronique pendant une période d'un an au moins ».
Incarcéré depuis 29 ans, l’ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), engagé auprès du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), est emprisonné depuis 1984. Il a été condamné à perpétuité en 1987 pour complicité d'assassinat de deux diplomates américain et israélien, à Paris en 1982 mais est libérable depuis 1999.
La famille et le comité de soutien de Georges Ibrahim Abdallah, se sentent aujourd’hui floués par la justice, tout comme les autorités libanaises qui avaient demandé le retour de leur compatriote au pays. C’est sans compter l’opposition ferme des Etats-Unis et d’Israël. L’avocat du prisonnier, Me Jacques Vergès, a souvent dénoncé les pressions extérieures pour expliquer le maintien en détention de son client.
Georges Ibrahim Abdallah est un des plus anciens prisonniers politiques au monde.
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