La loi visant à démocratiser le sport en France a été promulguée jeudi 3 mars, une semaine après son adoption définitive par l'Assemblée nationale.
Les Jeux olympiques de Paris en 2024 doivent être « l'occasion de présenter au monde entier notre modèle sportif, si unique et à travers lui les valeurs de notre pays et celles de l'Europe », avait alors déclaré Roxana Maracineanu, la ministre déléguée aux Sports. « C'est notre responsabilité de lever les freins à son développement auprès du plus grand nombre de nos concitoyens. »
La loi, qui vise à instaurer la parité hommes-femmes dans les instances dirigeantes des fédérations sportives en 2024 au niveau national et en 2028 au niveau régional, oblige chaque établissement social et médico-social à désigner un référent pour l’activité physique ou encore limite le nombre de mandats des présidents de fédérations à trois, n'inscrit pas l'interdiction des signes religieux dans les compétitions sportives, à la grande satisfaction de collectifs comme les Hijabeuses et d'associations antiracistes.
Le débat avait fait irruption fin janvier au cours de l'examen du texte après qu'une majorité de sénateurs ont tenté d'introduire un amendement restreignant le droit de femmes musulmanes à pratiquer le sport avec le voile. Une proposition qui avait reçu un avis défavorable du gouvernement et qui a été retoquée in fine par les députés.
Le sport « contribue à l’intégration sociale, à la solidarité intergénérationnelle et à l’apprentissage de la citoyenneté et de la vie démocratique », appuie le texte de loi, qui entend favoriser « un égal accès aux activités physiques et sportives, sans discrimination fondée sur le sexe, l’identité de genre, l’orientation sexuelle, l’âge, le handicap, l’appartenance, vraie ou supposée, à une nation ou à une ethnie, la religion, la langue, la condition sociale, les opinions politiques ou philosophiques ou tout autre statut ».
Lire aussi :
La préfecture de police de Paris interdit une manif des Hijabeuses, la justice lui donne tort
Les Jeux olympiques de Paris en 2024 doivent être « l'occasion de présenter au monde entier notre modèle sportif, si unique et à travers lui les valeurs de notre pays et celles de l'Europe », avait alors déclaré Roxana Maracineanu, la ministre déléguée aux Sports. « C'est notre responsabilité de lever les freins à son développement auprès du plus grand nombre de nos concitoyens. »
La loi, qui vise à instaurer la parité hommes-femmes dans les instances dirigeantes des fédérations sportives en 2024 au niveau national et en 2028 au niveau régional, oblige chaque établissement social et médico-social à désigner un référent pour l’activité physique ou encore limite le nombre de mandats des présidents de fédérations à trois, n'inscrit pas l'interdiction des signes religieux dans les compétitions sportives, à la grande satisfaction de collectifs comme les Hijabeuses et d'associations antiracistes.
Le débat avait fait irruption fin janvier au cours de l'examen du texte après qu'une majorité de sénateurs ont tenté d'introduire un amendement restreignant le droit de femmes musulmanes à pratiquer le sport avec le voile. Une proposition qui avait reçu un avis défavorable du gouvernement et qui a été retoquée in fine par les députés.
Le sport « contribue à l’intégration sociale, à la solidarité intergénérationnelle et à l’apprentissage de la citoyenneté et de la vie démocratique », appuie le texte de loi, qui entend favoriser « un égal accès aux activités physiques et sportives, sans discrimination fondée sur le sexe, l’identité de genre, l’orientation sexuelle, l’âge, le handicap, l’appartenance, vraie ou supposée, à une nation ou à une ethnie, la religion, la langue, la condition sociale, les opinions politiques ou philosophiques ou tout autre statut ».
Lire aussi :
La préfecture de police de Paris interdit une manif des Hijabeuses, la justice lui donne tort