Le gouvernement du Bangladesh a annoncé, mardi 19 février, le blocage d’environ 20 000 sites web dans le cadre de sa « guerre contre la pornographie » dans laquelle s'est engagé le ministre bangladais des Postes et des Télécommunications, Mustafa Jabbar.
Le blocage de ces 20 000 sites, dont la plupart sont étrangers, fait suite à une décision de la justice bangladaise, saisie par une organisation de la société civile pour trancher sur la problématique des contenus obscènes sur Internet. « Je veux créer un internet sain et sûr pour tous les Bangladais, y compris les enfants », a déclaré Mustafa Jabbar. Ainsi, des sites pornographiques et de paris en ligne ont été bloqués au même titre que TikTok et Bigo, deux réseaux sociaux utilisés à mauvais escient selon l'appréciation des dirigeants.
Au Bangladesh, pays à majorité musulmane, l’essor des sites pornographiques est tel que les noms des actrices du X se comptent parmi les termes de recherche les plus populaires.
Le blocage de ces milliers de sites ne représente nullement la fin de cette « guerre » qui sera « continue » selon la promesse du ministre Mustafa Jabbar. En effet, évolution technologique oblige, ces mesures doivent s’accompagner d’un « processus continu » et d’un suivi régulier, selon Emdadul Hoque, secrétaire général du collectif des fournisseurs d’accès à Internet. Il a également expliqué à l’AFP que « ces sites sont très au courant des régulations et ils produisent des milliers de sites miroirs chaque semaine ».
S’étant conformé à la décision des autorités bangladaises, les fournisseurs d’accès à internet ont tout de même signalé que les sites bloqués restent accessibles via des VPN et des copies numériques.
Le blocage de ces 20 000 sites, dont la plupart sont étrangers, fait suite à une décision de la justice bangladaise, saisie par une organisation de la société civile pour trancher sur la problématique des contenus obscènes sur Internet. « Je veux créer un internet sain et sûr pour tous les Bangladais, y compris les enfants », a déclaré Mustafa Jabbar. Ainsi, des sites pornographiques et de paris en ligne ont été bloqués au même titre que TikTok et Bigo, deux réseaux sociaux utilisés à mauvais escient selon l'appréciation des dirigeants.
Au Bangladesh, pays à majorité musulmane, l’essor des sites pornographiques est tel que les noms des actrices du X se comptent parmi les termes de recherche les plus populaires.
Le blocage de ces milliers de sites ne représente nullement la fin de cette « guerre » qui sera « continue » selon la promesse du ministre Mustafa Jabbar. En effet, évolution technologique oblige, ces mesures doivent s’accompagner d’un « processus continu » et d’un suivi régulier, selon Emdadul Hoque, secrétaire général du collectif des fournisseurs d’accès à Internet. Il a également expliqué à l’AFP que « ces sites sont très au courant des régulations et ils produisent des milliers de sites miroirs chaque semaine ».
S’étant conformé à la décision des autorités bangladaises, les fournisseurs d’accès à internet ont tout de même signalé que les sites bloqués restent accessibles via des VPN et des copies numériques.