Vendredi, le président Luiz Inacio Lula da Silva a décidé de permettre au Brésil d'acheter ou produire une version générique d'un traitement contre le SIDA, passant ainsi outre le brevet du laboratoire américain Merck & Co.
La veille, le gouvernement brésilien avait refusé d'acheter l'efavirenz avec une réduction de 30%, Merck le proposant au prix d'1,10 dollar (€0,81) le cachet au lieu de 1,57 dollar (€1,15), alors que le gouvernement ne voulait pas payer plus que les 0,65 dollar (€0,47) payés par la Thaïlande.
C'est la première fois que le Brésil casse un brevet mais le président a prévenu qu'il envisagerait de le faire à nouveau pour tout traitement vendu à un prix jugé déraisonnable. "Entre notre commerce et notre santé, nous prendrons soin de notre santé", a-t-il déclaré après avoir signé le décret.
Merck s'est déclaré "profondément déçu par la décision" du Brésil et étudiait la réponse à apporter.
Jusque-là, le Brésil, qui traite gratuitement quelque 180.000 personnes infectées par le virus VIH, était toujours arrivé à un accord de dernière minute avec les laboratoires.
La veille, le gouvernement brésilien avait refusé d'acheter l'efavirenz avec une réduction de 30%, Merck le proposant au prix d'1,10 dollar (€0,81) le cachet au lieu de 1,57 dollar (€1,15), alors que le gouvernement ne voulait pas payer plus que les 0,65 dollar (€0,47) payés par la Thaïlande.
C'est la première fois que le Brésil casse un brevet mais le président a prévenu qu'il envisagerait de le faire à nouveau pour tout traitement vendu à un prix jugé déraisonnable. "Entre notre commerce et notre santé, nous prendrons soin de notre santé", a-t-il déclaré après avoir signé le décret.
Merck s'est déclaré "profondément déçu par la décision" du Brésil et étudiait la réponse à apporter.
Jusque-là, le Brésil, qui traite gratuitement quelque 180.000 personnes infectées par le virus VIH, était toujours arrivé à un accord de dernière minute avec les laboratoires.