Les propos de Ghaleb Bencheikh sur le port du voile et le rôle du roi Hassan II du Maroc dans l’affaire de Creil n’en finissent pas de faire réagir, malgré les explications données par le président de la Fondation de l'islam de France. Cette fois, c’est au tour du Conseil français du culte musulman (CFCM) de s’en offusquer.
Dénonçant une « campagne médiatique sur la question du port du voile (…) qui vient d’être relancée par des déclarations individuelles de manière intempestive et outrageante », le CFCM martèle, dans un communiqué daté du mardi 5 février, que « le port du foulard par les femmes (...) est une prescription du Coran » et qu’il « s’inscrit dans une démarche générale de l’islam, qui est celui du respect d’une pudeur dans l’accoutrement », « à l’instar des autres traditions religieuses monothéistes ».
Si le CFCM « entend respecter et défendre les femmes qui couvrent leurs cheveux en application de la prescription religieuse et réfutent avec force l’idée d’une soumission de leur part et d’un statut d’infériorité », l’instance soutient aussi « avec force les musulmanes qui vivent leur foi sans se couvrir les cheveux » et « les assure de son total respect ». « Le CFCM se fera un devoir de combattre toutes les formes de stigmatisation contre nos rites et nos pratiques », lit-on.
Le CFCM a par ailleurs dénoncé les propos du président de la Fondation de l’islam de France concernant la responsabilité présumée du roi Hassan II, père de l'actuel souverain du Maroc, dans l'affaire des lycéennes portant le foulard à Creil en 1989, rendant hommage à sa contribution personnelle « au dénouement positif de la crise ».
Rappelons que, bien avant ces déclarations du CFCM, Ghaleb Bencheilkh a fait part de ses regrets sur ce point, soulignant au passage le caractère « exemplaire » de l’intervention de Hassan II dans cette affaire.
Lire aussi :
Affaire du foulard à Creil : Ghaleb Bencheikh regrette ses propos sur le roi du Maroc Hassan II
Ghaleb Bencheikh s'explique après la polémique née autour de ses propos sur le voile
Avec la FIF, Ghaleb Bencheikh plaide pour « que plus jamais le vocable islam ne soit synonyme d'épouvante »
Dénonçant une « campagne médiatique sur la question du port du voile (…) qui vient d’être relancée par des déclarations individuelles de manière intempestive et outrageante », le CFCM martèle, dans un communiqué daté du mardi 5 février, que « le port du foulard par les femmes (...) est une prescription du Coran » et qu’il « s’inscrit dans une démarche générale de l’islam, qui est celui du respect d’une pudeur dans l’accoutrement », « à l’instar des autres traditions religieuses monothéistes ».
Si le CFCM « entend respecter et défendre les femmes qui couvrent leurs cheveux en application de la prescription religieuse et réfutent avec force l’idée d’une soumission de leur part et d’un statut d’infériorité », l’instance soutient aussi « avec force les musulmanes qui vivent leur foi sans se couvrir les cheveux » et « les assure de son total respect ». « Le CFCM se fera un devoir de combattre toutes les formes de stigmatisation contre nos rites et nos pratiques », lit-on.
Le CFCM a par ailleurs dénoncé les propos du président de la Fondation de l’islam de France concernant la responsabilité présumée du roi Hassan II, père de l'actuel souverain du Maroc, dans l'affaire des lycéennes portant le foulard à Creil en 1989, rendant hommage à sa contribution personnelle « au dénouement positif de la crise ».
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