Le Maroc gonfle les rangs des pays arabes qui entament la normalisation de leurs relations avec Israël. C'est Donald Trump qui en a fait l'annonce jeudi 10 décembre, réalisant ainsi un nouveau tour de force dans le cadre de son « plan de paix » au Proche-Orient.
Pour parvenir à convaincre, le président américain a accepté de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Une concession qui lui permet de remporter une nouvelle victoire dont il s’est félicité sur Twitter : « Une autre avancée HISTORIQUE aujourd'hui ! Nos deux GRANDS amis, Israël et le Royaume du Maroc, ont accepté d'établir des relations diplomatiques complètes - une percée massive pour la paix au Moyen-Orient ! »
Tout en assurant « l’engagement permanent et soutenu du Maroc en faveur de la cause palestinienne juste », le Maroc a confirmé ce rapprochement avec Israël dans un communiqué, déclarant que la monarchie est prête à « reprendre les contacts officiels (...) et les relations diplomatiques dans les meilleurs délais ».
Lors d’une conférence de presse, le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahou, a salué un accord historique, le Maroc étant un soutien diplomatique non négligeable. « J’ai toujours su que ce jour historique viendrait. J’ai toujours travaillé pour cela. (...) Je tiens à remercier le roi du Maroc, le roi Mohamed VI d’avoir pris cette décision historique », a-t-il déclaré, annonçant la mise en place de « bureaux de liaison, puis des relations diplomatiques directes et des vols directs entre les deux pays ».
Pour parvenir à convaincre, le président américain a accepté de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Une concession qui lui permet de remporter une nouvelle victoire dont il s’est félicité sur Twitter : « Une autre avancée HISTORIQUE aujourd'hui ! Nos deux GRANDS amis, Israël et le Royaume du Maroc, ont accepté d'établir des relations diplomatiques complètes - une percée massive pour la paix au Moyen-Orient ! »
Tout en assurant « l’engagement permanent et soutenu du Maroc en faveur de la cause palestinienne juste », le Maroc a confirmé ce rapprochement avec Israël dans un communiqué, déclarant que la monarchie est prête à « reprendre les contacts officiels (...) et les relations diplomatiques dans les meilleurs délais ».
Lors d’une conférence de presse, le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahou, a salué un accord historique, le Maroc étant un soutien diplomatique non négligeable. « J’ai toujours su que ce jour historique viendrait. J’ai toujours travaillé pour cela. (...) Je tiens à remercier le roi du Maroc, le roi Mohamed VI d’avoir pris cette décision historique », a-t-il déclaré, annonçant la mise en place de « bureaux de liaison, puis des relations diplomatiques directes et des vols directs entre les deux pays ».
Trois Etats ont précédé le Maroc
Deux mois plus tôt, c’est le Soudan qui avait accepté d’entamer un rapprochement avec l’Etat hébreu, encore une fois sous la houlette de Washington. Pour acter ce début de réconciliation, les Etats-Unis ont promis de retirer le Soudan de la liste des Etats accusés de soutenir le terrorisme. Jusque là, rien n'est encore fait, selon RFI.
En septembre, ce sont les Emirats arabes unis et le Bahreïn qui avaient normalisé leurs relations avec Israël. « J'espère que l'accord fera baisser la tension et favorise le dialogue dans la région », avait alors déclaré le jour de la signature le ministre d'État émirati aux Affaires étrangères Anwar Gargash, ajoutant au passage que cette entente n’était « dirigé contre personne ». Elle avait néanmoins fait bondir l'Autorité palestinienne.
Quelques jours avant la signature officielle des accords, elle avait exigé une condamnation de ce réchauffement diplomatique par la Ligue Arabe, ce à quoi l’organisation s'était refusée. Elle n'a pas réagi pour l'heure sur l'annonce d'un accord de normalisation israélo-marocaine.
Lire aussi :
La Ligue arabe refuse de condamner la normalisation des relations entre Israël et les Emirats
Israël - Palestine : pourquoi le « plan de paix » de Trump au Proche-Orient n'a aucun avenir
En septembre, ce sont les Emirats arabes unis et le Bahreïn qui avaient normalisé leurs relations avec Israël. « J'espère que l'accord fera baisser la tension et favorise le dialogue dans la région », avait alors déclaré le jour de la signature le ministre d'État émirati aux Affaires étrangères Anwar Gargash, ajoutant au passage que cette entente n’était « dirigé contre personne ». Elle avait néanmoins fait bondir l'Autorité palestinienne.
Quelques jours avant la signature officielle des accords, elle avait exigé une condamnation de ce réchauffement diplomatique par la Ligue Arabe, ce à quoi l’organisation s'était refusée. Elle n'a pas réagi pour l'heure sur l'annonce d'un accord de normalisation israélo-marocaine.
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