Sur le vif
L'ancien ministre socialiste de l'Economie Michel Sapin accuse François Fillon de préparer un "plan de rigueur de 20 milliards d'euros", dans un communiqué publié mardi.
"La croissance sera cette année de 1,5% et non de 2% comme prévu dans la fourchette basse de la loi de finances. Il manquera donc 10 milliards d'euros de recettes fiscales, auxquels s'ajoute le coût du paquet fiscal (10 milliards en 2008 et 15 milliards à partir de 2009), soit 20 milliards d'euros", souligne-t-il.
"La France s'est engagée, auprès de ses partenaires européens et à la veille de la présidence française, à réduire les déficits publics", rappelle M. Sapin, secrétaire national au PS à l'économie et à la fiscalité. "Aussi, après les municipales, 'l'ajustement' dont parle François Fillon, c'est un plan de rigueur de 20 milliards d'euros".
M. Sapin prédit en particulier "l'augmentation de la TVA, la CSG et la CRDS", mais aussi "la réduction des dépenses publiques".
Le Premier ministre a nié mardi matin sur Europe-1 tout plan de rigueur après les municipales des 9 et 16 mars, mais il a concédé qu'il pourrait y avoir "des ajustements sur les dépenses" en fonction de la croissance et des rentrées fiscales.
"La croissance sera cette année de 1,5% et non de 2% comme prévu dans la fourchette basse de la loi de finances. Il manquera donc 10 milliards d'euros de recettes fiscales, auxquels s'ajoute le coût du paquet fiscal (10 milliards en 2008 et 15 milliards à partir de 2009), soit 20 milliards d'euros", souligne-t-il.
"La France s'est engagée, auprès de ses partenaires européens et à la veille de la présidence française, à réduire les déficits publics", rappelle M. Sapin, secrétaire national au PS à l'économie et à la fiscalité. "Aussi, après les municipales, 'l'ajustement' dont parle François Fillon, c'est un plan de rigueur de 20 milliards d'euros".
M. Sapin prédit en particulier "l'augmentation de la TVA, la CSG et la CRDS", mais aussi "la réduction des dépenses publiques".
Le Premier ministre a nié mardi matin sur Europe-1 tout plan de rigueur après les municipales des 9 et 16 mars, mais il a concédé qu'il pourrait y avoir "des ajustements sur les dépenses" en fonction de la croissance et des rentrées fiscales.
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