Sur le vif
La secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade, candidate sur la liste UMP à Colombes, a réagi vendredi à la plainte pour diffamation du chef de file de la gauche Philippe Sarre en menaçant dans un communiqué de porter plainte à son tour pour «dénonciation calomnieuse».
«Faire savoir qu'il envisage de me poursuivre est un effet d'annonce que je pourrais moi-même lui retourner en lui annonçant que toute poursuite de sa part aurait pour riposte une dénonciation calomnieuse», déclare Rama Yade dans un communiqué.
Philippe Sarre a annoncé vendredi avoir déposé plainte par courrier au parquet de Nanterre pour diffamation contre Rama Yade, pour ses propos tenus lors d'une réunion publique le 16 février à Colombes, où elle avait évoqué «cette gauche (...) qui s'en prend à moi parce que je suis noire».
«Selon l'AFP, le candidat PS aux municipales à Colombes aurait déposé plainte entre les mains du procureur de la République de Nanterre», déclare Rama Yade dans un communiqué.
«Il semble difficile qu'il soit de bonne foi en choisissant cette procédure qui lui laissera peu de chances de faire juger cette affaire un jour», ajoute la secrétaire d'Etat. «Il serait, il est vrai, bien en peine de trouver dans les propos visés la moindre évocation de sa personne», argumente-t-elle.
«Faire savoir qu'il envisage de me poursuivre est un effet d'annonce que je pourrais moi-même lui retourner en lui annonçant que toute poursuite de sa part aurait pour riposte une dénonciation calomnieuse», déclare Rama Yade dans un communiqué.
Philippe Sarre a annoncé vendredi avoir déposé plainte par courrier au parquet de Nanterre pour diffamation contre Rama Yade, pour ses propos tenus lors d'une réunion publique le 16 février à Colombes, où elle avait évoqué «cette gauche (...) qui s'en prend à moi parce que je suis noire».
«Selon l'AFP, le candidat PS aux municipales à Colombes aurait déposé plainte entre les mains du procureur de la République de Nanterre», déclare Rama Yade dans un communiqué.
«Il semble difficile qu'il soit de bonne foi en choisissant cette procédure qui lui laissera peu de chances de faire juger cette affaire un jour», ajoute la secrétaire d'Etat. «Il serait, il est vrai, bien en peine de trouver dans les propos visés la moindre évocation de sa personne», argumente-t-elle.
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