Dominique Strauss-Kahn, François Hollande et Ségolène Royal hier au Zénith de Paris
Pouvoir hégémonique
C’est le premier meeting socialiste d’envergure depuis la défaite du 6 mai dernier. Hier soir au Zénith de Paris, les milliers de militants socialistes présents auront pu voir les dirigeants de leur parti unis devant les caméras. Ensemble, Ségolène Royal, François Hollande, Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn et Bertrand Delanoë se sont présentés devant près de 6000 militants criant « Merci Ségolène ! » pendant plusieurs minutes. Les dissensions et autres luttes de pouvoir sont repoussées à l’après législatives.
Muette depuis son dernier discours du 6 mai prononcé quelques minutes après la défaite, Ségolène Royal s’est lancée hier combative dans la bataille législative. « Ce que la droite attend, c'est un pouvoir hégémonique, un rouleau compresseur qui se dresse et pour lequel tout deviendra possible même le pire » a-t-elle lancé. Revenant sur l’implication personnelle du nouveau président de la République Nicolas Sarkozy dans la campagne législative, Ségolène Royal a estimé qu’il « ne peut pas se présenter comme le président de tous les Français et s'impliquer de façon partisane. […] Au moins, les choses sont claires, on a un président de la République UMP ».
Muette depuis son dernier discours du 6 mai prononcé quelques minutes après la défaite, Ségolène Royal s’est lancée hier combative dans la bataille législative. « Ce que la droite attend, c'est un pouvoir hégémonique, un rouleau compresseur qui se dresse et pour lequel tout deviendra possible même le pire » a-t-elle lancé. Revenant sur l’implication personnelle du nouveau président de la République Nicolas Sarkozy dans la campagne législative, Ségolène Royal a estimé qu’il « ne peut pas se présenter comme le président de tous les Français et s'impliquer de façon partisane. […] Au moins, les choses sont claires, on a un président de la République UMP ».
Pouvoir vorace
François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, s’était lancé le dernier à la tribune dans un discours enflammé accusant Nicolas Sarkozy de vouloir « tout contrôler, tout diriger, tout acheter parce qu'il pense qu'on peut tout acheter […] Il veut tout dévorer, tout absorber, tout broyer, tout digérer. Face à ce pouvoir vorace, il faut une gauche coriace et nous le serons, vous le serez dans les jours qui viennent. »
Pour DSK, « la droite veut un vote de confirmation. Nous, nous voulons un vote d'affirmation positive et socialiste. […] Le socialisme n'est pas soluble dans le sarcozysme ! » Pourtant à son arrivée à la tribune, Dominique Strauss-Kahn a été sifflé par une partie de la salle, les militants lui reprochant les propos assez durs tenus quelques minutes seulement après la défaite socialiste. Laurent Fabius quant à lui, a appelé les militants et sympathisants socialistes à ne pas permettre à l’UMP d’obtenir par les urnes une « présidence absolue ».
« Quand les socialistes sont rassemblés, rien ne peut les arrêter » a lancé enfin François Hollande. A vérifier.
Pour DSK, « la droite veut un vote de confirmation. Nous, nous voulons un vote d'affirmation positive et socialiste. […] Le socialisme n'est pas soluble dans le sarcozysme ! » Pourtant à son arrivée à la tribune, Dominique Strauss-Kahn a été sifflé par une partie de la salle, les militants lui reprochant les propos assez durs tenus quelques minutes seulement après la défaite socialiste. Laurent Fabius quant à lui, a appelé les militants et sympathisants socialistes à ne pas permettre à l’UMP d’obtenir par les urnes une « présidence absolue ».
« Quand les socialistes sont rassemblés, rien ne peut les arrêter » a lancé enfin François Hollande. A vérifier.