« Islamo-fascisme », un mot controversé que Manuel Valls a décidé de prononcer cette semaine pour appeler à « l’unité » de la France contre le « jihadisme ».
Mohammed Moussaoui a réagi, mardi 17 février, pour déplorer l’usage de cette expression par le Premier ministre. « Les raccourcis que certains utilisent aujourd’hui, associant islam et violence tels que "islamo-fascisme, islamo-nazisme…" ne permettent pas de rendre compte de la réalité de ce terrorisme. Elles sont au contraire de nature à créer la confusion et à entretenir les amalgames », a fait savoir le président de l’Union des mosquées de France (UMF).
« Il est préférable d’utiliser des expressions plus appropriées qui permettent de décrire objectivement la réalité de ce terrorisme et de marquer, en même temps, la séparation nécessaire entre islam et violence », dit-il encore, proposant en exemple l’expression « terrorisme se réclamant de l’islam » car conscient que de nombreux terroristes ont « prétendu agir au nom d’une idéologie se référant à l’islam pour justifier leurs crimes et leur barbarie ».
Par le passé, « des Français affirmant défendre une idée de la France et des valeurs françaises ont collaboré avec le nazisme et le fascisme et perpétré des crimes contre l’humanité. Mais, personne n’a eu l’idée, à juste titre, de qualifier cette collaboration de "franco-fascisme" ou de "franco-nazisme". L’association du mot "France" au fascisme et au nazisme serait pour les Français, d’hier comme d’aujourd’hui, une offense insupportable à l’encontre de leur pays et de ses valeurs », ajoute l'ex-président du Conseil français du culte musulman (CFCM). Une réflexion comparative qui a sa pertinence pour expliquer l'erreur de l'usage de « islamo-fascisme », vivement critiqué.
Lire aussi :
L’appel de Valls à combattre « l’islamo-fascisme » passe très mal
L’offensive du CFCM contre le radicalisme
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« Il est préférable d’utiliser des expressions plus appropriées qui permettent de décrire objectivement la réalité de ce terrorisme et de marquer, en même temps, la séparation nécessaire entre islam et violence », dit-il encore, proposant en exemple l’expression « terrorisme se réclamant de l’islam » car conscient que de nombreux terroristes ont « prétendu agir au nom d’une idéologie se référant à l’islam pour justifier leurs crimes et leur barbarie ».
Par le passé, « des Français affirmant défendre une idée de la France et des valeurs françaises ont collaboré avec le nazisme et le fascisme et perpétré des crimes contre l’humanité. Mais, personne n’a eu l’idée, à juste titre, de qualifier cette collaboration de "franco-fascisme" ou de "franco-nazisme". L’association du mot "France" au fascisme et au nazisme serait pour les Français, d’hier comme d’aujourd’hui, une offense insupportable à l’encontre de leur pays et de ses valeurs », ajoute l'ex-président du Conseil français du culte musulman (CFCM). Une réflexion comparative qui a sa pertinence pour expliquer l'erreur de l'usage de « islamo-fascisme », vivement critiqué.
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