Sur le vif
Un zeste d'ouverture à gauche et au centre, une parité globalement respectée et 11 anciens ministres: Nicolas Sarkozy a constitué vendredi sur proposition du Premier ministre François Fillon un gouvernement resserré de 15 ministres et quatre secrétaires d'Etat, qui compte trois personnalités de gauche dont le socialiste Bernard Kouchner et le "transfuge" Eric Besson.
Avec huit hommes et sept femmes, la parité promise par le nouveau président est presque respectée au niveau des ministres mais pas au niveau des quatre secrétaires d'Etat, tous des hommes.
La liste des ministres annoncée ce matin par le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant comporte peu de surprises par rapport aux noms qui circulaient depuis le début de la semaine. Numéro deux du gouvernement avec le titre de ministre d'Etat, Alain Juppé sera chargé du grand ministère du Développement durable contrôlant l'écologie, les transports et l'énergie promis par le nouveau président.
Brice Hortefeux prend la tête du très controversé ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale. Il sera aussi chargé de l'Intégration et du Codéveloppement.
Les services de Bercy sont éclatés entre plusieurs ministères. Jean-Louis Borloo prend la tête d'un grand ministère de l'Economie, des Finances et de l'Emploi. Le trésorier de l'UMP Eric Woerth gérera le Budget et les Comptes publics, ainsi que la Fonction publique.
L'ex-ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie prend la tête du ministère de l'Intérieur, auquel est ajouté l'Outre-mer.
Symbole de l'ouverture voulue par le nouveau président, le socialiste Bernard Kouchner prend la direction du ministère des Affaires étrangères et européennes. Il aura comme adjoint une autre personnalité classée à gauche, l'ex-directeur de cabinet de Lionel Jospin, Jean-Pierre Jouyet.
L'ancien secrétaire national du PS Eric Besson, rallié à Nicolas Sarkozy entre les deux tours, est récompensé par un secrétariat d'Etat à la Prospective et l'Evaluation des politiques publiques. Lui aussi proche de la gauche, le président d'Emmaüs Martin Hirsch a accepté un poste de Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté.
Hervé Morin, ministre de la Défense, incarne à lui seul l'ouverture de la nouvelle équipe aux UDF.
Cette équipe expérimentée compte six ministres du gouvernement sortant: Jean-Louis Borloo, Michèle Alliot-Marie, Brice Hortefeux, Xavier Bertrand (Travail), Christine Lagarde (Agriculture) et Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat chargé des Transports auprès d'Alain Juppé. Dix ministres et secrétaires d'Etat sur 19 ont siégé dans les gouvernements Chirac.
Sept personnalités seulement n'ont jamais siégé dans un gouvernement. Parmi les nouveaux, l'ex-porte-parole du candidat Sarkozy Rachida Dati, révélation de la campagne, est propulsée au ministère de la Justice avec le septième rang dans l'ordre protocolaire. Autres "nouvelles", la porte-parole de l'UMP Valérie Pécresse (Enseignement supérieur), l'égérie anti-PACS Christine Boutin (Logement), et l'ancienne "plume" de Jacques Chirac, Christine Albanel (Culture).
Avec huit hommes et sept femmes, la parité promise par le nouveau président est presque respectée au niveau des ministres mais pas au niveau des quatre secrétaires d'Etat, tous des hommes.
La liste des ministres annoncée ce matin par le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant comporte peu de surprises par rapport aux noms qui circulaient depuis le début de la semaine. Numéro deux du gouvernement avec le titre de ministre d'Etat, Alain Juppé sera chargé du grand ministère du Développement durable contrôlant l'écologie, les transports et l'énergie promis par le nouveau président.
Brice Hortefeux prend la tête du très controversé ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale. Il sera aussi chargé de l'Intégration et du Codéveloppement.
Les services de Bercy sont éclatés entre plusieurs ministères. Jean-Louis Borloo prend la tête d'un grand ministère de l'Economie, des Finances et de l'Emploi. Le trésorier de l'UMP Eric Woerth gérera le Budget et les Comptes publics, ainsi que la Fonction publique.
L'ex-ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie prend la tête du ministère de l'Intérieur, auquel est ajouté l'Outre-mer.
Symbole de l'ouverture voulue par le nouveau président, le socialiste Bernard Kouchner prend la direction du ministère des Affaires étrangères et européennes. Il aura comme adjoint une autre personnalité classée à gauche, l'ex-directeur de cabinet de Lionel Jospin, Jean-Pierre Jouyet.
L'ancien secrétaire national du PS Eric Besson, rallié à Nicolas Sarkozy entre les deux tours, est récompensé par un secrétariat d'Etat à la Prospective et l'Evaluation des politiques publiques. Lui aussi proche de la gauche, le président d'Emmaüs Martin Hirsch a accepté un poste de Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté.
Hervé Morin, ministre de la Défense, incarne à lui seul l'ouverture de la nouvelle équipe aux UDF.
Cette équipe expérimentée compte six ministres du gouvernement sortant: Jean-Louis Borloo, Michèle Alliot-Marie, Brice Hortefeux, Xavier Bertrand (Travail), Christine Lagarde (Agriculture) et Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat chargé des Transports auprès d'Alain Juppé. Dix ministres et secrétaires d'Etat sur 19 ont siégé dans les gouvernements Chirac.
Sept personnalités seulement n'ont jamais siégé dans un gouvernement. Parmi les nouveaux, l'ex-porte-parole du candidat Sarkozy Rachida Dati, révélation de la campagne, est propulsée au ministère de la Justice avec le septième rang dans l'ordre protocolaire. Autres "nouvelles", la porte-parole de l'UMP Valérie Pécresse (Enseignement supérieur), l'égérie anti-PACS Christine Boutin (Logement), et l'ancienne "plume" de Jacques Chirac, Christine Albanel (Culture).
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