Sur le vif
L'Union européenne a officialisé l'interdiction de visa contre le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, et 30 autres responsables du pouvoir à Minsk pour protester contre les fraudes électorales, a annoncé un responsable de l'UE. Cette sanction est la riposte des Européens à l'élection présidentielle du 19 mars, remportée dès le premier tour par Loukachenko avec près de 83% des voix. Les conditions d'organisation et de déroulement du scrutin ont été jugées inéquitables et frauduleuses par l'opposition biélorusse comme par l'UE et les Etats-Unis, qui qualifient Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, de dernier despote européen.
Parmi les autres personnalités visées par cette sanction, officialisée par les ministres des Affaires étrangères de l'Union, figurent des ministres, des procureurs et des responsables de la commission électorale de l'ancienne république soviétique.
Cette liste est ouverte, des noms peuvent être ajoutés ou retirés en cas de libération d'opposants et d'amélioration de la liberté d'expression, ont insisté les ministres des Vingt-Cinq. Ceux-ci se sont en outre engagés à aider la société civile biélorusse, notamment en autorisant les jeunes de Biélorussie à venir étudier dans l'UE et en favorisant l'accès à des médias libres. Interdiction est faite désormais aux responsables biélorusses inscrits sur la liste européenne de se rendre dans les vingt-cinq pays membres de l'Union.
A Minsk, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une décision "à courte vue". "Des actions de cette sorte sont à l'évidence inefficaces et ne servent qu'à compliquer les problèmes plutôt qu'à les régler", a déclaré le porte-parole du ministère. Les Européens n'ont en revanche pas gelé les avoirs des personnalités sanctionnées. Mais les ministres ont laissé entendre que cette sanction pourrait être décidée ultérieurement et ont demandé à la Commission de travailler à d'autres mesures plus ciblées.
Parmi les autres personnalités visées par cette sanction, officialisée par les ministres des Affaires étrangères de l'Union, figurent des ministres, des procureurs et des responsables de la commission électorale de l'ancienne république soviétique.
Cette liste est ouverte, des noms peuvent être ajoutés ou retirés en cas de libération d'opposants et d'amélioration de la liberté d'expression, ont insisté les ministres des Vingt-Cinq. Ceux-ci se sont en outre engagés à aider la société civile biélorusse, notamment en autorisant les jeunes de Biélorussie à venir étudier dans l'UE et en favorisant l'accès à des médias libres. Interdiction est faite désormais aux responsables biélorusses inscrits sur la liste européenne de se rendre dans les vingt-cinq pays membres de l'Union.
A Minsk, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une décision "à courte vue". "Des actions de cette sorte sont à l'évidence inefficaces et ne servent qu'à compliquer les problèmes plutôt qu'à les régler", a déclaré le porte-parole du ministère. Les Européens n'ont en revanche pas gelé les avoirs des personnalités sanctionnées. Mais les ministres ont laissé entendre que cette sanction pourrait être décidée ultérieurement et ont demandé à la Commission de travailler à d'autres mesures plus ciblées.
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