La justice a prononcé, lundi 30 juin, l’expulsion « sans délai » des Femen de leur quartier général, établi illégalement dans les locaux d’une usine de traitement des eaux, à Clichy-la-Garenne (Hauts de Seine). Le tribunal d’instance d’Asnières-sur-Seine les a aussi condamnées à payer 7 398,94 euros, pour l’utilisation de l’électricité, et 1 500 euros de frais de justice.
En cas de refus d’obtempérer, la force publique pourra être utilisée. Mais Inna Shevchenko, chef de file des Femen à Paris, a assuré que les féministes n’opposeront pas de résistance. « Ce n’est pas une surprise, mais c’est une décision sévère », a-t-elle déploré, dénonçant « un traitement spécial réservé aux Femen ». Les féministes n'avaient encore fait l'objet d'aucune condamnation, en dépit de dégradations régulières d’édifices publics et d’églises.
Elles s’étaient installées à Clichy-la-Garenne début novembre, après l’incendie de leur local dans le 18e arrondissement de Paris, sans autorisation mais grâce à l’aide d’un élu socialiste de Paris, selon Le Point. « Nous irons ailleurs. Nous occuperons une église de Paris, soit l’Hôtel de ville de Paris », a déjà affirmé Inna Shevchenko.
Les Femen entendent solliciter la maire de Paris. « La maire Anne Hidlago nous avait déjà démontré son soutien quand nos locaux avaient brûlé en juillet 2013. On lui lance un appel, peut-être qu’elle nous entendra... ». « Nous croyons que même si elle est devenue maire, elle n'aura pas peur de nous soutenir encore », a-t-elle ajouté. Elles ne resteront probablement pas longtemps à la rue.
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Elles s’étaient installées à Clichy-la-Garenne début novembre, après l’incendie de leur local dans le 18e arrondissement de Paris, sans autorisation mais grâce à l’aide d’un élu socialiste de Paris, selon Le Point. « Nous irons ailleurs. Nous occuperons une église de Paris, soit l’Hôtel de ville de Paris », a déjà affirmé Inna Shevchenko.
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