Dans un rapport publié mardi 31 juillet, le Parlement britannique s'est penché sur un vaste problème touchant le milieu de l'humanitaire mais qui, jusque-là, ne fait l’objet d’aucune mesure ferme et efficace pour l’endiguer : les abus sexuels perpétrés par ceux qui sont censés venir en aide à une population vulnérable vivant dans des conditions extrêmes sont « endémiques ».
« La fourniture d’aide aux personnes et communautés en crise a été minée par des prédateurs sexuels qui exploitent des systèmes de gouvernance affaiblis », indique le rapport parlementaire, rendu public plus mois après le début du scandale impliquant Oxfam, engagée dans la lutte contre la pauvreté.
Il a en effet été révélé en février dernier que l'ancien directeur des opérations Ronald van Hauwermeiren invitait régulièrement des prostituées à sa villa de fonction au moment où son ONG menait des opérations humanitaires en Haïti après les tremblements de terre de 2010. D'autres révélations du même type avaient également été faites dans la foulée, faisant perdre à Oxfam des milliers de donateurs.
Dans la foulée, d’autres cas d’abus et de harcèlements sexuels ont été révélés au point que The Sunday Times a établi un effectif de 120 travailleurs humanitaires soupçonnés de tels faits scandaleux en 2017.
Cependant, les abus sexuels restent impunis aujourd’hui. Le Comité parlementaire britannique à l’origine de ce rapport condamne la « complaisance qui tend à la complicité » des associations et organismes humanitaires à qui il est reproché une « culture du déni ». Stephen Twig, président du comité, a d’ailleurs rappelé que la première sonnette d’alarme datait de 2002 à la suite d’un rapport de l’ONU mais que les mesures prises jusqu’à présent restent au stade d’un « échec collectif ».
Lire aussi :
Nourriture contre sexe en Syrie, le scandale qui éclabousse des ONG et l'ONU
« La fourniture d’aide aux personnes et communautés en crise a été minée par des prédateurs sexuels qui exploitent des systèmes de gouvernance affaiblis », indique le rapport parlementaire, rendu public plus mois après le début du scandale impliquant Oxfam, engagée dans la lutte contre la pauvreté.
Il a en effet été révélé en février dernier que l'ancien directeur des opérations Ronald van Hauwermeiren invitait régulièrement des prostituées à sa villa de fonction au moment où son ONG menait des opérations humanitaires en Haïti après les tremblements de terre de 2010. D'autres révélations du même type avaient également été faites dans la foulée, faisant perdre à Oxfam des milliers de donateurs.
Dans la foulée, d’autres cas d’abus et de harcèlements sexuels ont été révélés au point que The Sunday Times a établi un effectif de 120 travailleurs humanitaires soupçonnés de tels faits scandaleux en 2017.
Cependant, les abus sexuels restent impunis aujourd’hui. Le Comité parlementaire britannique à l’origine de ce rapport condamne la « complaisance qui tend à la complicité » des associations et organismes humanitaires à qui il est reproché une « culture du déni ». Stephen Twig, président du comité, a d’ailleurs rappelé que la première sonnette d’alarme datait de 2002 à la suite d’un rapport de l’ONU mais que les mesures prises jusqu’à présent restent au stade d’un « échec collectif ».
Lire aussi :
Nourriture contre sexe en Syrie, le scandale qui éclabousse des ONG et l'ONU