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Sur le vif

Les dirigeants libanais sont parvenus à un accord à Doha

| Mercredi 21 Mai 2008 à 17:12

           


Les "frères ennemis" du Liban ont signé au Qatar un accord destiné à mettre fin à la crise politique ouverte il y a 18 mois. Cet accord évite un retour à la guerre civile, mais laisse en suspens des questions de fond.
En vertu de cet accord, le parlement sera convoqué "dans les 24 heures" pour désigner un président, a annoncé à Doha le premier ministre qatari, cheikh Hamad ben Jassem Al-Thani, dont le pays a servi de médiateur. Dans les faits, l'élection du général Michel Sleimane à la présidence devrait plutôt avoir lieu dimanche, selon plusieurs sources de l'opposition libanaise.
L'accord arraché dans la nuit à Doha comprend aussi une clause interdisant à l'avenir tout recours aux armes à des fins politiques, et prévoit une reprise du dialogue interlibanais pour étendre l'autorité de l'Etat sur toutes les régions du pays.
Ce texte prévoit par ailleurs la mise sur pied d'un gouvernement d'union nationale de 30 membres, dont 16 représenteront la majorité et 11 l'opposition, qui obtient ainsi la minorité de blocage qu'elle réclamait. Il règle en outre un différend sur le code électoral pour la tenue d'élections législatives en 2009.
La crise politique avait dégénéré le 7 mai en affrontements sanglants entre factions rivales qui avaient fait 65 morts en une semaine. Lors des combats, le  Hezbollah, fer de lance de l'opposition, avait pris le contrôle du secteur ouest de Beyrouth, fief des sunnites qui soutiennent le gouvernement.





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