Preuves évidentes
Composée de vingt membres dirigés par l'ancien général James Jones, la commission américaine indépendante a été chargée d'une des enquêtes commandées en mai par le Congrès sur la stratégie américaine en Irak.
Dans son rapport, le général Jones affirme qu'en "aucun cas, les forces irakiennes de sécurité ne seront en mesure d'assumer leurs responsabilités essentielles en matière de sécurité de manière indépendante ces 12 à 18 prochains mois".
Le général souligne avoir trouvé des "preuves évidentes" selon lesquelles les militaires irakiens "développent les infrastructures de base qui permettent de constituer avec succès une capacité de défense nationale".
Dans son rapport, le général Jones affirme qu'en "aucun cas, les forces irakiennes de sécurité ne seront en mesure d'assumer leurs responsabilités essentielles en matière de sécurité de manière indépendante ces 12 à 18 prochains mois".
Le général souligne avoir trouvé des "preuves évidentes" selon lesquelles les militaires irakiens "développent les infrastructures de base qui permettent de constituer avec succès une capacité de défense nationale".
Dysfonctionnements
L'armée et les forces spéciales ont fait des progrès, notamment dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et contre les insurgés. "Ils gagnent en taille et en force et seront de plus en plus en mesure d'assumer des responsabilités renforcées".
Mais les conclusions sont très pessimistes au sujet de la police et du ministère de l'Intérieur, qui restent minés par des "dysfonctionnements". La police est fragile, mal équipée et infiltrée par les milices. Quant au ministère, "il n'a de ministère que le nom": il est "souvent perçu comme inefficace", miné par les divisions religieuses "et manque d'un pouvoir efficace".
Le général Jones présentera ses travaux aux parlementaires américains jeudi. L'état des différents services irakiens chargés de maintenir l'ordre est un des éléments essentiels pour permettre un retrait de l'armée américaine.
Mais les conclusions sont très pessimistes au sujet de la police et du ministère de l'Intérieur, qui restent minés par des "dysfonctionnements". La police est fragile, mal équipée et infiltrée par les milices. Quant au ministère, "il n'a de ministère que le nom": il est "souvent perçu comme inefficace", miné par les divisions religieuses "et manque d'un pouvoir efficace".
Le général Jones présentera ses travaux aux parlementaires américains jeudi. L'état des différents services irakiens chargés de maintenir l'ordre est un des éléments essentiels pour permettre un retrait de l'armée américaine.
La visite surprise
Lundi, le président américain George W. Bush, qui a effectué une visite surprise en Irak dans une province emblématique pour la Maison Blanche, et a évoqué une possible réduction de troupes.
"Le général Petraeus et l'ambassadeur Crocker me disent que si le type de succès que nous connaissons en ce moment (à al-Anbar) se maintient, ce sera possible d'assurer la même sécurité avec moins de troupes américaines", a déclaré le président américain à la presse.
M. Bush n'a pas précisé l'importance, ni le calendrier d'une telle réduction.
Cette visite survient aussi alors que l'administration Bush doit défendre sa stratégie en Irak devant un Congrès de plus en plus hostile et une opinion publique toujours sceptique quant à une guerre qui a provoqué la mort de plus de 3.700 soldats américains et de dizaines de milliers d'Irakiens.
Quant aux militaires britanniques, leur nombre total en Irak doit passer de 5.500 à environ 5.000 d'ici fin 2007 et le gouvernement du Premier ministre Gordon Brown est sous une pression croissante de son opinion publique pour accélérer leur départ.
Londres espère pouvoir transférer dès l'automne aux Irakiens le contrôle de l'ensemble de la province de Bassorah, malgré les réserves exprimées par le Pentagone.
"Le général Petraeus et l'ambassadeur Crocker me disent que si le type de succès que nous connaissons en ce moment (à al-Anbar) se maintient, ce sera possible d'assurer la même sécurité avec moins de troupes américaines", a déclaré le président américain à la presse.
M. Bush n'a pas précisé l'importance, ni le calendrier d'une telle réduction.
Cette visite survient aussi alors que l'administration Bush doit défendre sa stratégie en Irak devant un Congrès de plus en plus hostile et une opinion publique toujours sceptique quant à une guerre qui a provoqué la mort de plus de 3.700 soldats américains et de dizaines de milliers d'Irakiens.
Quant aux militaires britanniques, leur nombre total en Irak doit passer de 5.500 à environ 5.000 d'ici fin 2007 et le gouvernement du Premier ministre Gordon Brown est sous une pression croissante de son opinion publique pour accélérer leur départ.
Londres espère pouvoir transférer dès l'automne aux Irakiens le contrôle de l'ensemble de la province de Bassorah, malgré les réserves exprimées par le Pentagone.