Le tribunal correctionnel de Sarreguemines (Lorraine) a condamné, mercredi 22 août, un Forbachois de 52 ans à 18 mois de prison, dont 9 avec sursis. Il a été jugé en comparution immédiate après avoir tenté de mettre le feu à une salle de prière, samedi 19 août, à Behren-lès-Forbach.
L’individu, qui s’était rendu dans le lieu de culte vers 21 h 40, s’est mis à asperger d’essence la porte d’entrée et un pilier et s’apprêtait à allumer le feu avec une cigarette. « Je croyais qu’il n’y avait plus personne à l’intérieur. Mais quand j’ai vu quelqu’un sortir, je me suis ravisé et je suis parti », a-t-il expliqué, cité par Le Républicain Lorrain. Puis, il s’est ainsi justifié : « Je voulais que cela sente mauvais pour qu’ils n’aillent plus dans cette salle. Je voulais leur faire peur comme ils nous font peur. Je croyais que tous les musulmans sont des terroristes, mais je ne le pense plus. J’ai agi sur un coup de tête. »
« Sur Facebook, je me suis laissé influencer par un site qui évoque les faits divers et qui dit que les étrangers sèment la mort et détruisent nos biens. Il nous incite à les mettre hors du pays et à détruire les mosquées en signe de représailles. Je me suis piqué au jeu. J’étais ivre, j’ai eu une réaction spontanée », ajoute le quinquagénaire, qui souffre, selon une analyse psychiatrique, d’éthylisme chronique et de paranoïa.
Pour Jean-Luc Jaeg, procureur de la République, il s’agit « d’un acte anti-musulman d’autant plus injuste que la majorité respecte les lois de la République. Dans une certaine mesure, le prévenu s’est radicalisé en cédant au discours véhiculé par ce site Internet ». La condamnation de l’individu a été assortie d’une mise à l’épreuve de trois ans avec obligation de soin.
L’individu, qui s’était rendu dans le lieu de culte vers 21 h 40, s’est mis à asperger d’essence la porte d’entrée et un pilier et s’apprêtait à allumer le feu avec une cigarette. « Je croyais qu’il n’y avait plus personne à l’intérieur. Mais quand j’ai vu quelqu’un sortir, je me suis ravisé et je suis parti », a-t-il expliqué, cité par Le Républicain Lorrain. Puis, il s’est ainsi justifié : « Je voulais que cela sente mauvais pour qu’ils n’aillent plus dans cette salle. Je voulais leur faire peur comme ils nous font peur. Je croyais que tous les musulmans sont des terroristes, mais je ne le pense plus. J’ai agi sur un coup de tête. »
« Sur Facebook, je me suis laissé influencer par un site qui évoque les faits divers et qui dit que les étrangers sèment la mort et détruisent nos biens. Il nous incite à les mettre hors du pays et à détruire les mosquées en signe de représailles. Je me suis piqué au jeu. J’étais ivre, j’ai eu une réaction spontanée », ajoute le quinquagénaire, qui souffre, selon une analyse psychiatrique, d’éthylisme chronique et de paranoïa.
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