Sur le vif
Le ministre français de l'Immigration et du Codéveloppement, Brice Hortefeux, a séjourné mardi à Varsovie pour y promouvoir la politique commune sur l'immigration, l'idée dont la France veut faire l'une des priorités de sa présidence européenne au deuxième semestre de 2008.
M. Hortefeux a poursuivi à Varsovie sa tournée de plusieurs capitales européennes, destinée à expliquer les projets de la France.
"Nous avons remis aujourd'hui notre projet de pacte pour que les autorités polonaises en prennent connaissance bien en amont et pour que ce projet puisse être amélioré, corrigé, amendé et précisé", a expliqué à la presse le ministre français.
"Nous déclarons notre plein soutien aux travaux initiés par la France. La question de l'immigration est un devoir européen commun qui nous tient particulièrement à coeur", a déclaré pour sa part le ministre polonais de l'Intérieur, Grzegorz Schetyna, à l'issu d'une rencontre avec M. Hortefeux.
La Pologne accepte actuellement moins de 5% des demandes d'asile des réfugiés de Tchétchénie, alors que l'Autriche en accèpte 80% et la France 48%.
Varsovie offre en revanche massivement des séjours tolérés qui permettent aux Tchétchènes, en cas de refus du droit d'asile, de résider en Pologne.
"Nous ne sommes qu'au début des travaux. Est-ce que nous parviendrons à un succès? On verra bien. Une chose est sûre, il sera très difficile d'harmoniser la politique de l'immigration, compte tenu des divergences entre pays membres de l'UE", a reconnu M. Schetyna.
"Nous avons bien connaissance en France de la situation particulière de la Pologne qui, avec quelque 1.200 kilomètres de frontière terrestre à l'est, dispose, après la Finlande, de la plus longue frontière européenne", a souligné le ministre français.
"Il n'est pas question de remettre en cause le droit de chaque pays à déterminer qui il veut et qui il peut accueillir en son territoire", a assuré M. Hortefeux.
"Chaque pays a son histoire, son tempérament, ses traditions, il est temps de progresser vers une définition qui sera à terme une définition commune d'une politique commune d'asile, c'est en tous cas une aspiration de la France", a encore déclaré le ministre.
M. Hortefeux s'est aussi prononcé pour un renforcement du rôle de l'agence Frontex, chargée de coordonner la surveillance des frontières extérieures de l'UE.
"Frontex a un rôle, naturellement, à jouer en Europe du sud. Mais Frontex doit marcher sur les deux jambes pour assurer la double protection : maritime et terrestre", a-t-il souligné.
Dans la matinée, le ministre français a visité un centre pour réfugiés à Debak, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Varsovie, qui abrite quelque 300 réfugiés, des Tchétchènes pour la plupart.
"Il y a en Pologne une situation particulière, la quasi-totalité des demandeurs sont des Tchétchènes, alors qu'en France dominent des Serbes, des Turques ou des réfugiés de la République du Congo", a déclaré le ministre dans ce centre.
"Ici la demande est homogène", a-t-il souligné. Sur quelque 10.048 personnes ayant demandé en 2007 le statut de réfugié en Pologne, 8.415 sont des ressortissants de la Fédération russe de nationalité tchétchène.
Le 26 mars une première réunion de travail est prévue à Paris, pour écouter les remarques des pays ayant déjà pris connaissance du projet du pacte.
M. Hortefeux a poursuivi à Varsovie sa tournée de plusieurs capitales européennes, destinée à expliquer les projets de la France.
"Nous avons remis aujourd'hui notre projet de pacte pour que les autorités polonaises en prennent connaissance bien en amont et pour que ce projet puisse être amélioré, corrigé, amendé et précisé", a expliqué à la presse le ministre français.
"Nous déclarons notre plein soutien aux travaux initiés par la France. La question de l'immigration est un devoir européen commun qui nous tient particulièrement à coeur", a déclaré pour sa part le ministre polonais de l'Intérieur, Grzegorz Schetyna, à l'issu d'une rencontre avec M. Hortefeux.
La Pologne accepte actuellement moins de 5% des demandes d'asile des réfugiés de Tchétchénie, alors que l'Autriche en accèpte 80% et la France 48%.
Varsovie offre en revanche massivement des séjours tolérés qui permettent aux Tchétchènes, en cas de refus du droit d'asile, de résider en Pologne.
"Nous ne sommes qu'au début des travaux. Est-ce que nous parviendrons à un succès? On verra bien. Une chose est sûre, il sera très difficile d'harmoniser la politique de l'immigration, compte tenu des divergences entre pays membres de l'UE", a reconnu M. Schetyna.
"Nous avons bien connaissance en France de la situation particulière de la Pologne qui, avec quelque 1.200 kilomètres de frontière terrestre à l'est, dispose, après la Finlande, de la plus longue frontière européenne", a souligné le ministre français.
"Il n'est pas question de remettre en cause le droit de chaque pays à déterminer qui il veut et qui il peut accueillir en son territoire", a assuré M. Hortefeux.
"Chaque pays a son histoire, son tempérament, ses traditions, il est temps de progresser vers une définition qui sera à terme une définition commune d'une politique commune d'asile, c'est en tous cas une aspiration de la France", a encore déclaré le ministre.
M. Hortefeux s'est aussi prononcé pour un renforcement du rôle de l'agence Frontex, chargée de coordonner la surveillance des frontières extérieures de l'UE.
"Frontex a un rôle, naturellement, à jouer en Europe du sud. Mais Frontex doit marcher sur les deux jambes pour assurer la double protection : maritime et terrestre", a-t-il souligné.
Dans la matinée, le ministre français a visité un centre pour réfugiés à Debak, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Varsovie, qui abrite quelque 300 réfugiés, des Tchétchènes pour la plupart.
"Il y a en Pologne une situation particulière, la quasi-totalité des demandeurs sont des Tchétchènes, alors qu'en France dominent des Serbes, des Turques ou des réfugiés de la République du Congo", a déclaré le ministre dans ce centre.
"Ici la demande est homogène", a-t-il souligné. Sur quelque 10.048 personnes ayant demandé en 2007 le statut de réfugié en Pologne, 8.415 sont des ressortissants de la Fédération russe de nationalité tchétchène.
Le 26 mars une première réunion de travail est prévue à Paris, pour écouter les remarques des pays ayant déjà pris connaissance du projet du pacte.
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