Six Malaisiens de confession musulmane, âges entre 17 et 35 ans, ont été condamnés, dimanche 1er décembre, à un mois de prison pour ne pas avoir pris part à une prière du vendredi.
Selon la tradition islamique, la participation aux prières collectives du vendredi sont obligatoires pour les hommes mais il est très rare en Malaisie d'être sanctionné pour le non-respect de cette obligation cultuelle, soulevant là des inquiétudes de la part de défenseurs des libertés individuelles quant aux conséquences de la montée du rigorisme religieux dans le pays.
Les hommes, qui risquaient jusqu'à deux ans de prison, ont été arrêtés alors qu'ils pique-niquaient près d'une cascade à l'heure de la prière hebdomadaire. Outre la prison, ils ont été condamnés à payer chacun jusqu'à 2 500 ringgits (540 euros) après avoir plaidé coupable devant un tribunal religieux, dit de la charia, de la province de Terengganu.
Voir aussi la vidéo – La Casa del Hikma : la charia, le code pénal (archaïque) des musulmans ?
Selon la tradition islamique, la participation aux prières collectives du vendredi sont obligatoires pour les hommes mais il est très rare en Malaisie d'être sanctionné pour le non-respect de cette obligation cultuelle, soulevant là des inquiétudes de la part de défenseurs des libertés individuelles quant aux conséquences de la montée du rigorisme religieux dans le pays.
Les hommes, qui risquaient jusqu'à deux ans de prison, ont été arrêtés alors qu'ils pique-niquaient près d'une cascade à l'heure de la prière hebdomadaire. Outre la prison, ils ont été condamnés à payer chacun jusqu'à 2 500 ringgits (540 euros) après avoir plaidé coupable devant un tribunal religieux, dit de la charia, de la province de Terengganu.
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Une recrudescence de sanctions religieuses qui inquiètent les défenseurs des libertés
« L'absence présumée aux prières du vendredi est une affaire personnelle sur laquelle l'Etat ne doit pas interférer », a fait savoir Zaid Malek, membre d'un groupe d'avocats militant pour les libertés individuelles, cité par le quotidien New Straits Times.
« L'islam est une religion de compassion, de justice, de miséricorde et de modération. Les sanctions pénales sont excessives et ne constituent pas le moyen de les combattre », a-t-il déclaré.
Cette sanction intervient quelques semaines après deux autres qui ont particulièrement fait du bruit en Malaisie.
Quatre hommes ont été condamnés en novembre pour des relations homosexuelles et ont reçu, en guise de sanction, six coups de bâton chacun dans une prison proche de la capitale Kuala Lumpur. Ils ont aussi été condamnés à sept mois de prison.
Quelques semaines avant, deux Malaisiennes musulmanes accusées d'avoir eu des relations sexuelles ont également reçu des coups de bâton. Une sanction inédite qui a été dénoncée par Amnesty International et des ONG de défense des droits LGBT.
Il est à noter que seuls les Malaisiens musulmans peuvent être soumis aux sanctions des tribunaux religieux dans ce pays multiculturel qui compte quelque 60 % de musulmans.
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WIEF : l'avenir du tourisme au cœur d'un programme international pour jeunes leaders
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Cette sanction intervient quelques semaines après deux autres qui ont particulièrement fait du bruit en Malaisie.
Quatre hommes ont été condamnés en novembre pour des relations homosexuelles et ont reçu, en guise de sanction, six coups de bâton chacun dans une prison proche de la capitale Kuala Lumpur. Ils ont aussi été condamnés à sept mois de prison.
Quelques semaines avant, deux Malaisiennes musulmanes accusées d'avoir eu des relations sexuelles ont également reçu des coups de bâton. Une sanction inédite qui a été dénoncée par Amnesty International et des ONG de défense des droits LGBT.
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