Pierre Bédier, président du Conseil général des Yvelines
Réunion d'information
Selon L'Express, une réunion aurait eu lieu vendredi 1er février à la mosquée de Mantes-la-Jolie en présence de représentants du cabinet de Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur, du président du Conseil général des Yvelines et ancien maire de la ville Pierre Bédier, et du recteur de la mosquée Ali Berka. Le but ? Selon l'hebdomadaire, ce serait celui d' "obtenir l’aval de la ministre pour un projet de création d’une fondation pour l’islam à Mantes-la-Jolie".
Or, selon nos sources, si une réunion a bien été organisée vendredi 1er février à la mosquée de Mantes-la-Jolie, elle n'avait pas pour but de créer une fondation pour l'islam dans la ville de Mantes-la-Jolie. La réunion se voulait informative et regroupait les responsables des mosquées de Trappes, Poissy, Mantes-la-Jolie, la quasi majorité ne connaissant pas l'existence de la Fondation des oeuvres de l'islam de france.
En résumé, la réunion se serait déroulée comme suit : les représentants du cabinet de Michèle Alliot-Marie ont souligné l'utilité de la Fondation et ses buts tandis que les responsables des mosquées yvelinoises exprimaient leur besoin de financements. Les coordonnées de la Fondation des oeuvres de l'islam de France ont alors été transmis afin que les requêtes de financements lui soient directement adressées.
Or, selon nos sources, si une réunion a bien été organisée vendredi 1er février à la mosquée de Mantes-la-Jolie, elle n'avait pas pour but de créer une fondation pour l'islam dans la ville de Mantes-la-Jolie. La réunion se voulait informative et regroupait les responsables des mosquées de Trappes, Poissy, Mantes-la-Jolie, la quasi majorité ne connaissant pas l'existence de la Fondation des oeuvres de l'islam de france.
En résumé, la réunion se serait déroulée comme suit : les représentants du cabinet de Michèle Alliot-Marie ont souligné l'utilité de la Fondation et ses buts tandis que les responsables des mosquées yvelinoises exprimaient leur besoin de financements. Les coordonnées de la Fondation des oeuvres de l'islam de France ont alors été transmis afin que les requêtes de financements lui soient directement adressées.
Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris et président du CFCM
Fondation pour les oeuvres de l'islam de France
La Fondation pour les oeuvres de l'islam de France a elle été créée et installée officiellement le 16 octobre 2007. Fondation "d'utilité publique et de droit privé", elle a pour but de "gérer les oeuvres de l'islam en France et contribuer au financement du CFCM".
En clair, la principale mission de la fondation est la gestion des financements, français et étrangers, destinés à la construction de lieux de cultes, en accord avec les maires des communes concernées. Elle est présidée pour deux ans par Dalil Boubakeur, le recteur de la mosquée de Paris, auquel doit succéder ensuite le secrétaire général de l'UOIF Fouad Alaoui.
Contactés par Saphirnews, ni Bernard Godard ni Didier Leschi, du Bureau des cultes du ministère de l'Intérieur, ne confirment l'information selon laquelle une fondation des oeuvres de l'islam pourrait être créée à Mantes-la-Jolie. "Je ne suis pas au courant d'un projet de fondation", nous a déclaré M. Leschi, tandis que M. Godard nous précisait n'avoir "aucun détail" et que les "services administratifs" n'étaient "pas concernés", seul le cabinet de Mme Alliot-Marie l'étant. Pierre Bédier, le président du Conseil général des Yvelines, n'a pour sa part pas pu répondre à nos questions en raison d'un emploi du temps chargé.
Quoi qu'il en soit, la Fondation pour les oeuvres de l'islam de France, tout comme le CFCM (Conseil français du culte musulman), apparaissent comme des chimères et restent inaudibles voire transparents auprès des musulmans Français, qu'ils sont pourtant censés représenter. Si ce n'est lors des querelles de chefs, rares sont ceux qui perçoivent clairement la politique et surtout les actions menées par ces instances. Et si le CFCM se trouve dans un état léthargique avant même d'avoir pu être efficace, la Fondation pour les oeuvres de l'islam de France l'est plus encore.
En clair, la principale mission de la fondation est la gestion des financements, français et étrangers, destinés à la construction de lieux de cultes, en accord avec les maires des communes concernées. Elle est présidée pour deux ans par Dalil Boubakeur, le recteur de la mosquée de Paris, auquel doit succéder ensuite le secrétaire général de l'UOIF Fouad Alaoui.
Contactés par Saphirnews, ni Bernard Godard ni Didier Leschi, du Bureau des cultes du ministère de l'Intérieur, ne confirment l'information selon laquelle une fondation des oeuvres de l'islam pourrait être créée à Mantes-la-Jolie. "Je ne suis pas au courant d'un projet de fondation", nous a déclaré M. Leschi, tandis que M. Godard nous précisait n'avoir "aucun détail" et que les "services administratifs" n'étaient "pas concernés", seul le cabinet de Mme Alliot-Marie l'étant. Pierre Bédier, le président du Conseil général des Yvelines, n'a pour sa part pas pu répondre à nos questions en raison d'un emploi du temps chargé.
Quoi qu'il en soit, la Fondation pour les oeuvres de l'islam de France, tout comme le CFCM (Conseil français du culte musulman), apparaissent comme des chimères et restent inaudibles voire transparents auprès des musulmans Français, qu'ils sont pourtant censés représenter. Si ce n'est lors des querelles de chefs, rares sont ceux qui perçoivent clairement la politique et surtout les actions menées par ces instances. Et si le CFCM se trouve dans un état léthargique avant même d'avoir pu être efficace, la Fondation pour les oeuvres de l'islam de France l'est plus encore.