« Je veux siéger au cœur de cette majorité par cohérence. Une partie de ma vie politique s’achève, je quitte le Parti socialiste ou le Parti socialiste me quitte », a annoncé l’ancien Premier ministre désormais député ce matin sur RTL. Ses paroles ont été entendues puisque le groupe de La République en marche à l’Assemblée Nationale a voté à mains levées son adhésion au groupe majoritaire. Il siégera donc comme apparenté au groupe LREM.
« Il y a quelque chose de très violent dans la situation de Manuel Valls, il y a des critiques qu’on peut exprimer envers lui, mais je trouve qu’il y a une opprobre sur cet homme qui me paraît injuste », a déclaré Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, sur CNews. Manuel Valls avait mené campagne seul pour les élections législatives avec l’étiquette « majorité présidentielle ».
Dans une interview à Libération, publiée aujourd’hui, Manuel Valls estime que la gauche « est en difficulté sur les questions d'identité. Hollande n'aimait pas les évoquer, il ajoute, "Je vais être immodeste", mais quand je dis à l'Assemblée "Nous sommes en guerre contre le terrorisme", je suis le premier à le dire. Ce n'est pas la première fois qu'il y a de la complaisance à gauche à propos du terrorisme ».
« Il y a une complaisance, parce qu'il y a une gêne et une culpabilité. Les musulmans sont le prolétariat du XXIe siècle, et en plus il y a une question religieuse... Mais on ne peut pas être naïf », ajoute Manuel Valls, qui va plus loin dans ses critiques en clashant le mouvement de Jean-Luc Mélenchon. « Tant que la gauche n’aura pas trouvé sa propre réponse, différente de celle de la violence du FN dont le seul angle est l’exclusion des musulmans, elle laisse un espace à l’extrême droite, ou à La France insoumise, qui se compromet avec l’islam politique, voire avec les islamistes ».
Son adversaire, Farida Amrani (France insoumise), qui a contesté son élection dès le soir du deuxième tour, doit déposer ce mardi un recours contre l’élection de l’ancien ministre.
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Dans une interview à Libération, publiée aujourd’hui, Manuel Valls estime que la gauche « est en difficulté sur les questions d'identité. Hollande n'aimait pas les évoquer, il ajoute, "Je vais être immodeste", mais quand je dis à l'Assemblée "Nous sommes en guerre contre le terrorisme", je suis le premier à le dire. Ce n'est pas la première fois qu'il y a de la complaisance à gauche à propos du terrorisme ».
« Il y a une complaisance, parce qu'il y a une gêne et une culpabilité. Les musulmans sont le prolétariat du XXIe siècle, et en plus il y a une question religieuse... Mais on ne peut pas être naïf », ajoute Manuel Valls, qui va plus loin dans ses critiques en clashant le mouvement de Jean-Luc Mélenchon. « Tant que la gauche n’aura pas trouvé sa propre réponse, différente de celle de la violence du FN dont le seul angle est l’exclusion des musulmans, elle laisse un espace à l’extrême droite, ou à La France insoumise, qui se compromet avec l’islam politique, voire avec les islamistes ».
Son adversaire, Farida Amrani (France insoumise), qui a contesté son élection dès le soir du deuxième tour, doit déposer ce mardi un recours contre l’élection de l’ancien ministre.
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