Le tribunal a rejeté tous les chefs d'inculpation
L’ex-général Mile Mrksic, 60 ans, s'est vu infliger une peine de 20 ans de réclusion pour avoir retiré sa protection à des Croates et à des non-Serbes évacués de l'hôpital, permettant ainsi aux forces paramilitaires serbes du secteur de les tuer.
Veselin Sljivancanin, 54 ans, officier en chef chargé de la sécurité dans la zone, a lui été condamné à cinq ans d'emprisonnement pour n'avoir pas protégé les Croates -considérés comme des prisonniers de guerre-des coups et des tortures des forces paramilitaires serbes et des unités de la Défense territoriale.
Quant à Miroslav Radic, 45 ans, il été acquitté.
Selon le tribunal, l'action des officiers poursuivis visait "des personnes pour leur implication connue, ou supposée, dans les forces armées croates de Vukovar". Il ne s'agit donc pas de civils, selon le jugement, qui a rejeté tous les chefs d'inculpation de crime contre l'humanité avancés par le procureur.
Veselin Sljivancanin, 54 ans, officier en chef chargé de la sécurité dans la zone, a lui été condamné à cinq ans d'emprisonnement pour n'avoir pas protégé les Croates -considérés comme des prisonniers de guerre-des coups et des tortures des forces paramilitaires serbes et des unités de la Défense territoriale.
Quant à Miroslav Radic, 45 ans, il été acquitté.
Selon le tribunal, l'action des officiers poursuivis visait "des personnes pour leur implication connue, ou supposée, dans les forces armées croates de Vukovar". Il ne s'agit donc pas de civils, selon le jugement, qui a rejeté tous les chefs d'inculpation de crime contre l'humanité avancés par le procureur.
Les habitants fuient la ville de Vukovar (1991)
Après un siège de trois mois
Après un siège de trois mois qui a causé la mort de plus de 1100 civils, la ville croate de Vukovar est tombée aux mains des forces yougoslaves - dominées par les Serbes - en novembre 1991, soit au début de la guerre en Croatie (1991-1995).
Des centaines de Croates et autres non serbes s'étaient alors réfugiés dans l'hôpital de la ville, dans l'espoir d'en être évacués en présence d'observateurs de la Croix Rouge et de la Communauté européenne.
Mais les Serbes sont entrés dans l'hôpital et ont emmenés 264 personnes, entassés dans des cars, vers une ferme isolée où ils furent tués et enterrés dans des fosses communes.
Des centaines de Croates et autres non serbes s'étaient alors réfugiés dans l'hôpital de la ville, dans l'espoir d'en être évacués en présence d'observateurs de la Croix Rouge et de la Communauté européenne.
Mais les Serbes sont entrés dans l'hôpital et ont emmenés 264 personnes, entassés dans des cars, vers une ferme isolée où ils furent tués et enterrés dans des fosses communes.
Nous sommes écoeurés, déçus, sans voix
Le Premier ministre croate, Ivo Sanader, s'est rendu jeudi soir à Vukovar pour tenter d'apaiser une population en colère suite aux sentences rendues. Vukovar étant considéré comme le symbole des souffrances de la guerre d'indépendance livrée par leur pays de 1991 à 1995.
"Nous sommes écoeurés, déçus, sans voix", a déclaré Katica Vlaho Drnic, une survivante du siège de Vukovar, à la télévision nationale croate.
Les habitants de la ville ont organisé une veillée et ont allumé des cierges pour protester silencieusement, après l'annonce des sentences à La Haye.
Sanader et plusieurs membres de son gouvernement ont fait une apparition inopinée à Ovcara, et le Premier ministre s'est brièvement adressé à la foule dans la soirée.
"J'ignore combien de personnes auraient dû être tuées ici pour que les responsables soient condamnés à perpétuité".
"Mais je vous demander de rester calme en ces temps difficiles, parce que nous savons ce qu'il faut faire et nous connaissons la vérité", a dit Sanader.
"Nous sommes écoeurés, déçus, sans voix", a déclaré Katica Vlaho Drnic, une survivante du siège de Vukovar, à la télévision nationale croate.
Les habitants de la ville ont organisé une veillée et ont allumé des cierges pour protester silencieusement, après l'annonce des sentences à La Haye.
Sanader et plusieurs membres de son gouvernement ont fait une apparition inopinée à Ovcara, et le Premier ministre s'est brièvement adressé à la foule dans la soirée.
"J'ignore combien de personnes auraient dû être tuées ici pour que les responsables soient condamnés à perpétuité".
"Mais je vous demander de rester calme en ces temps difficiles, parce que nous savons ce qu'il faut faire et nous connaissons la vérité", a dit Sanader.