Le conseil municipal de Metz a voté, lundi 15 juillet, en faveur d'une subvention de 490 000 euros pour la construction de la grande mosquée qui pourra accueillir jusqu’à 4 000 fidèles. Cette participation financière est rendue possible à Metz qui, en territoire mosellan, est régie par le régime concordataire qui permet le financement des cultes.
Plus de dix ans après l'acquisition du terrain moyennant un bail emphytéotique d’une durée de 99 ans, et plus de quatre ans après la pose de la première pierre, la décision du conseil municipal est un témoignage de soutien bienvenu pour l’Union des associations cultuelles et culturelles des musulmans de Metz (UACM), devenue aujourd'hui l'Association de la Grande Mosquée de Metz-Centre cultuel. Celle-ci, qui porte le projet depuis sa création en 2011, regroupe cinq associations cultuelles et culturelles messines. Les travaux, qui ont débuté en 2021, sont estimés à 15,7 millions d’euros et sont essentiellement financés par les dons des fidèles.
Toutefois, l’octroi de cette subvention n’est pas du goût du Rassemblement national (RN) - contre qui l'UACM avait clairement appelé à faire barrage lors des élections législatives anticipées - mais aussi de l’Union des familles laïques de Moselle qui a saisi la justice en référé. Elle réclame l’accès aux comptes pour « assurer le contribuable que tout s’est déroulé dans les règles » pour la construction de l’édifice, qui doit être livré d’ici à la fin de l’année 2025.
Plus de dix ans après l'acquisition du terrain moyennant un bail emphytéotique d’une durée de 99 ans, et plus de quatre ans après la pose de la première pierre, la décision du conseil municipal est un témoignage de soutien bienvenu pour l’Union des associations cultuelles et culturelles des musulmans de Metz (UACM), devenue aujourd'hui l'Association de la Grande Mosquée de Metz-Centre cultuel. Celle-ci, qui porte le projet depuis sa création en 2011, regroupe cinq associations cultuelles et culturelles messines. Les travaux, qui ont débuté en 2021, sont estimés à 15,7 millions d’euros et sont essentiellement financés par les dons des fidèles.
Toutefois, l’octroi de cette subvention n’est pas du goût du Rassemblement national (RN) - contre qui l'UACM avait clairement appelé à faire barrage lors des élections législatives anticipées - mais aussi de l’Union des familles laïques de Moselle qui a saisi la justice en référé. Elle réclame l’accès aux comptes pour « assurer le contribuable que tout s’est déroulé dans les règles » pour la construction de l’édifice, qui doit être livré d’ici à la fin de l’année 2025.
Le maire défend sa décision au nom de l’égalité des cultes
« Alors que l’extrême droite est à son plus haut niveau en France, c’est un acte de confiance dans notre société et envers les citoyens de toute confession que nous formulons en adoptant cette délibération », a déclaré Hanifa Guermiti, élue d’opposition de gauche (Unis pour Metz), au cours du conseil municipal. La mosquée « contribuera à lever définitivement les préjugés et les fantasmes qui sont véhiculés autour des musulmans et de l’islam en France. (…) Les musulmans de Metz et de ses environs sont des citoyens actifs et engagés dans la vie de notre cité. Ils payent leurs impôts comme tout à chacun et sont en droit de pouvoir exercer leur culte librement et dignement. » La délibération a été adoptée à la majorité, moins trois voix du RN et quatre abstentions dans les rangs d'élus de gauche opposés au financement de tout lieu de culte quel qu'il soit.
« Afin de valoriser le patrimoine mais aussi de permettre à tous d’exercer le culte de son choix dans des conditions dignes et sécures, elle utilise les possibilités du droit local pour répondre aux besoins des israélites, des catholiques, des protestants et des musulmans », a fait savoir, mardi 16 juillet, le maire de Metz, François Grosdidier (ex-LR) sur ses réseaux sociaux.
« Traitant tous les citoyens avec équité, la Ville confirme les ambitieux programmes de sauvegarde de l’église Saint-Thérèse et du Temple Neuf de Metz, investit dans de nombreuses églises, finance le chauffage de la Cathédrale Saint-Etienne. Elle subventionne aussi la rénovation extérieure et intérieure de la Synagogue consistoriale et la construction de la Grande Mosquée de Metz. Elle s’est aussi engagée à sauver le Temple de Queuleu de la vente aux fins de démolition, pour lui garder une vocation cultuelle pour un culte chrétien non-statutaire, puisqu’il n’est plus utilisé par les protestants réformés et/ou luthériens », a-t-il aussi poursuivi.
Et de conclure en rappelant que la laïcité n’est « pas l’hostilité aux religions, ni à une seule (la plus ancienne en France ou la plus récente) » mais « la déclinaison des principes de liberté, d’égalité et de fraternité dans le domaines des religions et des convictions : liberté de croire ou de ne pas croire, d’exercer le culte de son choix ; égalité de traitement de tous, quelle que soit sa conviction ou sa religion, l’Etat restant neutre ; fraternité, une notion qui se perd hélas dans les débats actuels et que j’entends rappeler pour garantir à Metz la concorde républicaine ».
« Afin de valoriser le patrimoine mais aussi de permettre à tous d’exercer le culte de son choix dans des conditions dignes et sécures, elle utilise les possibilités du droit local pour répondre aux besoins des israélites, des catholiques, des protestants et des musulmans », a fait savoir, mardi 16 juillet, le maire de Metz, François Grosdidier (ex-LR) sur ses réseaux sociaux.
« Traitant tous les citoyens avec équité, la Ville confirme les ambitieux programmes de sauvegarde de l’église Saint-Thérèse et du Temple Neuf de Metz, investit dans de nombreuses églises, finance le chauffage de la Cathédrale Saint-Etienne. Elle subventionne aussi la rénovation extérieure et intérieure de la Synagogue consistoriale et la construction de la Grande Mosquée de Metz. Elle s’est aussi engagée à sauver le Temple de Queuleu de la vente aux fins de démolition, pour lui garder une vocation cultuelle pour un culte chrétien non-statutaire, puisqu’il n’est plus utilisé par les protestants réformés et/ou luthériens », a-t-il aussi poursuivi.
Et de conclure en rappelant que la laïcité n’est « pas l’hostilité aux religions, ni à une seule (la plus ancienne en France ou la plus récente) » mais « la déclinaison des principes de liberté, d’égalité et de fraternité dans le domaines des religions et des convictions : liberté de croire ou de ne pas croire, d’exercer le culte de son choix ; égalité de traitement de tous, quelle que soit sa conviction ou sa religion, l’Etat restant neutre ; fraternité, une notion qui se perd hélas dans les débats actuels et que j’entends rappeler pour garantir à Metz la concorde républicaine ».