Sur le vif
Mardi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants américains Nancy Pelosi est arrivée à Damas pour une première visite d'un reponsable américain de ce niveau depuis plusieurs années.
Mme Pelosi a été accueillie par le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem à son arrivée pour cette visite de deux jours pendant laquelle elle doit rencontrer le président Bachar al-Assad.
Mme Pelosi, troisième personnalité politique aux Etats-Unis, et opposée au président George W. Bush dans le dossier de la guerre en Irak, est passée outre aux récriminations de l'administration américaine dont les relations sont tendues avec Damas.
Elle semble appuyer avec force les recommandations du groupe d'étude sur l'Irak (de l'ancien secrétaire d'Etat américain James Baker, NDLR) qui encourage une reprise du dialogue avec la Syrie.
L'administration américaine boycotte Damas depuis l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en février 2005, dans lequel de hauts responsables syriens de la sécurité ont été mis en cause par les enquêteurs de l'ONU.
"Cette visite est, d'une manière ou d'une autre, une reconnaissance du rôle syrien. Elle montre qu'il existe plus d'un point de vue sur la manière de traiter avec Damas", a déclaré Elias Mourad, rédacteur en chef du quotidien al-Baas.
"La Syrie est prête à écouter les demandes (américaines) même si elle agira en fin de compte selon ses intérêts", a assuré M. Mourad.
En commentant cette visite, les médias officiels syriens ont parlé de "rééquilibrage" de la politique américaine dans la région, laissant entendre que Washington infléchissait ses positions en raison de l'impasse en Irak.
Bien que Washington impose des sanctions économiques à la Syrie depuis 2004 exigeant qu'elle modifie sa politique régionale, les visites de responsables américains en Syrie se sont succédé récemment.
Mme Pelosi a été accueillie par le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem à son arrivée pour cette visite de deux jours pendant laquelle elle doit rencontrer le président Bachar al-Assad.
Mme Pelosi, troisième personnalité politique aux Etats-Unis, et opposée au président George W. Bush dans le dossier de la guerre en Irak, est passée outre aux récriminations de l'administration américaine dont les relations sont tendues avec Damas.
Elle semble appuyer avec force les recommandations du groupe d'étude sur l'Irak (de l'ancien secrétaire d'Etat américain James Baker, NDLR) qui encourage une reprise du dialogue avec la Syrie.
L'administration américaine boycotte Damas depuis l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en février 2005, dans lequel de hauts responsables syriens de la sécurité ont été mis en cause par les enquêteurs de l'ONU.
"Cette visite est, d'une manière ou d'une autre, une reconnaissance du rôle syrien. Elle montre qu'il existe plus d'un point de vue sur la manière de traiter avec Damas", a déclaré Elias Mourad, rédacteur en chef du quotidien al-Baas.
"La Syrie est prête à écouter les demandes (américaines) même si elle agira en fin de compte selon ses intérêts", a assuré M. Mourad.
En commentant cette visite, les médias officiels syriens ont parlé de "rééquilibrage" de la politique américaine dans la région, laissant entendre que Washington infléchissait ses positions en raison de l'impasse en Irak.
Bien que Washington impose des sanctions économiques à la Syrie depuis 2004 exigeant qu'elle modifie sa politique régionale, les visites de responsables américains en Syrie se sont succédé récemment.
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