Sur le vif
L'ancien patron de l'Olympique de Marseille s'est montré dans les premiers rangs au meeting du Bourget de François Hollande. Pape Diouf s'est depuis déclaré « prêt à répondre à l'appel d'un homme avec qui je partage des idées et les idéaux ». Un ralliement explicite pour l'actionnaire principal de l'Institut européen de journalisme à Marseille qui n'a pas rejeté l'idée d'éventuelles responsabilités politiques, « pour faire avancer mes convictions, je serais toujours à l'écoute de ce que l'on me propose ».
Cette envie pourrait même se concrétiser avec les municipales de 2014 à Marseille, dans l'équipe PS de Patrick Mennucci, «un vieil ami ». « Oui, si demain il y avait une exigence qui me commandait d'être présent, j'y répondrais», a-t-il précisé.
Né au Tchad de parents sénégalais, Pape Diouf a regretté la politique, notamment migratoire, du gouvernement. « Ce pays ne doit pas se fermer comme une huitre. Il doit continuer à véhiculer les grandes idées qui ont fait sa force et son rayonnement. » Une hostilité déjà formulée en mai dernier par sa présence à la cérémonie des « Y'a Bon Awards » de l'association Les Indivisibles.
En tant que directeur de l'institut européen de journalisme de Marseille, Pape Diouf avait participé aux rencontres MARS sur la diversité dans les médias. Ancien journaliste sportif, il fait désormais profiter la chaîne Orange de ses commentaires sportifs.
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Carton rouge pour Pape Diouf ?
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