En pleine campagne présidentielle, Stephane Troussel refuse l’organisation d’un meeting électoral d’Eric Zemmour en Seine-Saint-Denis. © Wikimedia/CaroLimia
Eric Zemmour en meeting électoral en Seine-Saint-Denis ? C’est non pour Stéphane Troussel, président du conseil départemental, qui a lancé une pétition à l’adresse du groupe ViParis afin que ce dernier refuse d’accueillir le polémiste d’extrême droite au Parc des Expositions de Villepinte dimanche 5 décembre.
Dans un texte hébergé sur le site « Pas chez nous », l'élu socialiste a rappelé à Viparis sa signature en 2009 d’une Charte de la diversité en entreprise qui « a pour objet de témoigner de notre engagement, en France, en faveur de la diversité culturelle, ethnique et sociale » au sein de son organisation et dans laquelle il s’engage à « promouvoir l’application du principe de non-discrimination, sous toutes ses formes ».
Or, « ces engagements sont absolument incompatibles avec l’accueil d’un polémiste qui disait, en 2011, "que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes". Qui affirmait encore, en 2020 que les mineur.e.s étrangers non accompagné.e.s sont "tous", "des voleurs, des violeurs, des assassins". Qui conduit aujourd’hui une campagne dont le seul fondement est le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme, la haine des musulman.e.s », tance le président du département, pour qui « l’argument économique ne peut tout justifier : non, on ne peut pas faire du "business" avec des marchands de haine, lorsqu’on dit défendre les valeurs de la diversité ».
Avant de conclure : « Ni la Seine-Saint-Denis ni la "diversité" ne peuvent servir de faire-valoir à ceux qui attaquent la République, qui haïssent la France et qui sapent ses principes au quotidien. »
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Dans un texte hébergé sur le site « Pas chez nous », l'élu socialiste a rappelé à Viparis sa signature en 2009 d’une Charte de la diversité en entreprise qui « a pour objet de témoigner de notre engagement, en France, en faveur de la diversité culturelle, ethnique et sociale » au sein de son organisation et dans laquelle il s’engage à « promouvoir l’application du principe de non-discrimination, sous toutes ses formes ».
Or, « ces engagements sont absolument incompatibles avec l’accueil d’un polémiste qui disait, en 2011, "que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes". Qui affirmait encore, en 2020 que les mineur.e.s étrangers non accompagné.e.s sont "tous", "des voleurs, des violeurs, des assassins". Qui conduit aujourd’hui une campagne dont le seul fondement est le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme, la haine des musulman.e.s », tance le président du département, pour qui « l’argument économique ne peut tout justifier : non, on ne peut pas faire du "business" avec des marchands de haine, lorsqu’on dit défendre les valeurs de la diversité ».
Avant de conclure : « Ni la Seine-Saint-Denis ni la "diversité" ne peuvent servir de faire-valoir à ceux qui attaquent la République, qui haïssent la France et qui sapent ses principes au quotidien. »
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