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Plus de 450 morts dans le Sud Est de l’Iran selon un bilan provisoire

Rédigé par Mom Nicolas | Mercredi 23 Février 2005 à 00:00

           

Un violent séisme, d'une magnitude de 6,4 sur l'échelle de Richter, a secoué le sud-est de l'Iran, mardi matin, près de Zarand, dans la province de Kerman. La secousse a été enregistrée à 5 h 25, heure locale. On dénombre 450 morts, après la découverte de 27 corps dans les ruines du village montagnard de Houtkan, entièrement détruit par la catastrophe. Le nombre de morts risque d'augmenter avec la fin des opérations de secours dans les villages les plus reculés, qui sont les plus touchés.



Un violent séisme, d'une magnitude de 6,4 sur l'échelle de Richter, a secoué le sud-est de l'Iran, mardi matin, près de Zarand, dans la province de Kerman.  La secousse a été enregistrée à 5 h 25, heure locale. On dénombre 450 morts, après la découverte de 27 corps dans les ruines du village montagnard de Houtkan, entièrement détruit par la catastrophe. Le nombre de morts risque d'augmenter avec la fin des opérations de secours dans les villages les plus reculés, qui sont les plus touchés.

 

« Nous estimons qu'il y a encore 70 à 80 corps sous les décombres », a déclaré le général Hossein Maroufi, commandant de la brigade des Gardiens de la Révolution (l'armée idéologique du régime) participant aux opérations. Des habitants avançaient des chiffres bien plus élevés.

À Dahouyeh, village fortement touché par le séisme, plusieurs fidèles ont été ensevelis dans une mosquée alors qu'ils priaient.

 Un responsable des hôpitaux de la province de Kerman estimait mardi que plus de 500 personnes ont pu être tuées et 5000 autres blessées.

Selon le gouverneur de Kerman, Mohammad Ali Karimi, la zone touchée compte 40 villages et quelque 30 000 habitants.

 

Pas assez de tentes ni de couvertures…       

 

Quelques centaines de secouristes et de militaires ont continué à fouiller les ruines. L’hiver est rude et les survivants sont dans une situation de précarité inhumaine. Les villageois ont passé la nuit dans le froid, faute d'assez de tentes et de couvertures.

Cependant, le Croissant-Rouge iranien n'a pour l'instant fait aucune demande d'aide auprès de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et affirme avoir la situation bien en main.

Les États-Unis et les Nations unies ont proposé d'apporter leur assistance à l'Iran, mais les officiels iraniens ont pour l'instant rejeté toute aide internationale.

 

Plus de deux ans après la catastrophe de Bam, les aides internationales sont encore attendus…

 

Le 26 décembre 2003, un séisme de 6,8 avait détruit la cité historique de Bam, dans le sud du pays, faisant plus de 25 000 morts.

Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Jahanbakhsh Khanjani, a assuré que la réponse des secours avait été quasi immédiate, prévenant les critiques qui avaient assailli les autorités après Bam.

 « Nous gardons le goût amer de Bam », a expliqué le ministre de l'Intérieur Abdolvahed Moussavi Lari.





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