Nicolas Sarkozy, le président de la République
Par ailleurs, 45% des Français ne font pas confiance au président, toujours ce sondage publié hier dimanche 6 janvier.
Et ces chiffres sont confirmés ce matin par un autre sondage, réalisé cette fois-ci par l'institut LH2 pour le quotidien Libération.L'étude montre que 54 % des Français ont une opinion positive de leur président, soit une baisse de 2 points par rapport à un précédent sondage effectué début décembre. Avec 44% d'opinion négative, le pourcentage de Français mécontents est en hausse de 5 points. Toujours dans ce même sondage, "l'ouverture à des personnalités de gauche" est approuvée par 72% des Français, tandis que 34% d'entre eux seulement pensent que Nicolas Sarkozy "a engagé des mesures susceptibles d'améliorer le pouvoir d'achat".
"Quel que soit l'état de la popularité du président de la République, ce n'est pas cela qui l'empêchera de faire des réformes", a quant à lui déclaré ce matin le porte-parole de l'Elysée Davis Martinon.
Cette baisse de popularité, selon Yves Jégo, le député de Seine-et-Marne, serait "le signe de l'impatience des Français. Les classes populaires attendent des résultats économiques pour boucler leurs fins de mois, donc c'est normal que ce soit elles qui manifestent cette impatience."
Dans l'opposition, Claude Bartolone, député PS de Seine-Saint-Denis, estime pour sa part que "les Français sont en train de se rendre compte de l'écart qu'il y a entre la campagne qu'a eue l'occasion de réaliser Nicolas Sarkozy et la réalité de sa politique." "Dans son comportement, dans sa vie privée, dans sa manière d'être, il y a quelque chose qui doit désespérer une partie de ceux qui pensent que c'est important, la conduite d'un chef de l'Etat", a-t-il ajouté.
Déjà hier dimanche, l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius, s'exprimant dans l'émission Ripostes, sur France 5, avait déploré le fait que nos écrans "dégoulinent de sarkozysme". Les écrans de télévision "non seulement sont remplis de sarkozysme, mais ils dégoulinent de sarkozysme", a-t-il souligné, avant d'ajouter : "Puisqu'il va y avoir une révision institutionnelle, il faut inscrire dans cette révision institutionnelle que le temps consacré au président de la République soit comptabilisé et soit équilibré. En tant qu'homme de gauche, je ne voterai pas cette révision institutionnelle s'il n'y a pas cet équilibre médiatique."
Et ces chiffres sont confirmés ce matin par un autre sondage, réalisé cette fois-ci par l'institut LH2 pour le quotidien Libération.L'étude montre que 54 % des Français ont une opinion positive de leur président, soit une baisse de 2 points par rapport à un précédent sondage effectué début décembre. Avec 44% d'opinion négative, le pourcentage de Français mécontents est en hausse de 5 points. Toujours dans ce même sondage, "l'ouverture à des personnalités de gauche" est approuvée par 72% des Français, tandis que 34% d'entre eux seulement pensent que Nicolas Sarkozy "a engagé des mesures susceptibles d'améliorer le pouvoir d'achat".
"Quel que soit l'état de la popularité du président de la République, ce n'est pas cela qui l'empêchera de faire des réformes", a quant à lui déclaré ce matin le porte-parole de l'Elysée Davis Martinon.
Cette baisse de popularité, selon Yves Jégo, le député de Seine-et-Marne, serait "le signe de l'impatience des Français. Les classes populaires attendent des résultats économiques pour boucler leurs fins de mois, donc c'est normal que ce soit elles qui manifestent cette impatience."
Dans l'opposition, Claude Bartolone, député PS de Seine-Saint-Denis, estime pour sa part que "les Français sont en train de se rendre compte de l'écart qu'il y a entre la campagne qu'a eue l'occasion de réaliser Nicolas Sarkozy et la réalité de sa politique." "Dans son comportement, dans sa vie privée, dans sa manière d'être, il y a quelque chose qui doit désespérer une partie de ceux qui pensent que c'est important, la conduite d'un chef de l'Etat", a-t-il ajouté.
Déjà hier dimanche, l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius, s'exprimant dans l'émission Ripostes, sur France 5, avait déploré le fait que nos écrans "dégoulinent de sarkozysme". Les écrans de télévision "non seulement sont remplis de sarkozysme, mais ils dégoulinent de sarkozysme", a-t-il souligné, avant d'ajouter : "Puisqu'il va y avoir une révision institutionnelle, il faut inscrire dans cette révision institutionnelle que le temps consacré au président de la République soit comptabilisé et soit équilibré. En tant qu'homme de gauche, je ne voterai pas cette révision institutionnelle s'il n'y a pas cet équilibre médiatique."