Le corps de Cathy Rehner pourra-t-il être enterré dans le carré musulman d’Aubenas ? Cette jeune femme, originaire de Sanilhac, en Dordogne, portée disparue en 2016, avait été retrouvé en mai 2018. Au bout de plusieurs mois passés au centre médico-légal de Nîmes pour des examens et analyses permettant d’éclaircir les circonstances de son décès, la dépouille a enfin été remise à la famille de la victime. Seulement, la mairie d’Aubenas refuse son inhumation dans le carré musulman du cimetière communal.
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La famille de Cathy Rehner n’a pas vraiment eu de jours tendres ces deux dernières années. Après la disparition de la jeune femme le 9 mai 2016, son corps ne sera retrouvé que deux ans plus tard, en mai 2018, après qu’un ex-compagnon de Cathy Rehner ait avoué le meurtre et qu'il désigne l’endroit où le corps a été caché.
Après la découverte macabre, la famille n’a pas pu rendre un dernier hommage à la victime dans la foulée car les autorités avaient encore besoin du corps pour effectuer les analyses médico-légales qui s’imposaient. Le corps finalement remis à la famille, voilà que la mairie d’Aubenas a décidé de refuser l'inhumation de Cathy Rehner au carré musulman du cimetière municipal. La jeune femme s’était en effet convertie à l’islam de son vivant et était mariée à un Marseillais. D’ailleurs, le choix d’enterrer les restes de la jeune femme relève de l’accord entre les parents et le mari de la victime.
Après la découverte macabre, la famille n’a pas pu rendre un dernier hommage à la victime dans la foulée car les autorités avaient encore besoin du corps pour effectuer les analyses médico-légales qui s’imposaient. Le corps finalement remis à la famille, voilà que la mairie d’Aubenas a décidé de refuser l'inhumation de Cathy Rehner au carré musulman du cimetière municipal. La jeune femme s’était en effet convertie à l’islam de son vivant et était mariée à un Marseillais. D’ailleurs, le choix d’enterrer les restes de la jeune femme relève de l’accord entre les parents et le mari de la victime.
« On demande juste une dérogation »
« Ils n’ont pas de cœur ! On est déjà dans la douleur de la perte… Et en plus, on ne sait pas où l’on va enterrer notre fille… », déplore la mère de la victime sur une note de désespoir au Dauphiné.
Pourquoi cette femme ne pourrait-elle voir son droit de reposer dans le lieu prévu par la religion qu’elle a choisie de son vivant s'exercer ? Car, selon la municipalité, elle n'est pas décédée à Aubenas ni n'y résidait comme l'exige effectivement les règlements en matière d'inhumation. Autrement, la famille doit en faire la demande auprès de la mairie mais celle-ci n'est pas tenue de l'accepter.
« Elle est quand même née à Aubenas, elle a vécu dix ans à Aubenas, elle a travaillé à Aubenas, elle est partie (d'Aubenas) un mois avant de décéder, elle est décédée le 9 mai... On demande juste une dérogation », indique auprès de France 3 la mère de la victime, en pleurs, qui veut la dépouille de sa fille près d'elle. La balle est désormais du côté de la mairie.
Pourquoi cette femme ne pourrait-elle voir son droit de reposer dans le lieu prévu par la religion qu’elle a choisie de son vivant s'exercer ? Car, selon la municipalité, elle n'est pas décédée à Aubenas ni n'y résidait comme l'exige effectivement les règlements en matière d'inhumation. Autrement, la famille doit en faire la demande auprès de la mairie mais celle-ci n'est pas tenue de l'accepter.
« Elle est quand même née à Aubenas, elle a vécu dix ans à Aubenas, elle a travaillé à Aubenas, elle est partie (d'Aubenas) un mois avant de décéder, elle est décédée le 9 mai... On demande juste une dérogation », indique auprès de France 3 la mère de la victime, en pleurs, qui veut la dépouille de sa fille près d'elle. La balle est désormais du côté de la mairie.