Sur le vif
Christie's a suspendu la vente prévue mardi de cinq poutres qui proviennent de la mosquée de Cordoue et à laquelle s'opposait l'organisme catholique qui gère le monument en Espagne, a-t-on appris lundi.
La vente aux enchères "a été suspendue après un accord" entre Christie's et le cabinet d'avocats Irwin Mitchell, qui représente la cathédrale de Cordoue, ont indiqué les deux parties à l'AFP.
Dans un communiqué, la maison de ventes aux enchères a précisé lundi "être en discussion avec les autorités espagnoles (dans le but) de négocier une vente privée des cinq poutres de bois de Cordoue. En conséquence, Christie's a accepté de retirer les poutres (de la vente) mardi 4 avril afin de poursuivre ces discussions".
La Grande Mosquée de Cordoue, située en Andalousie, dans le sud de l'Espagne, chef-d'oeuvre de l'architecture omeyyade (785-987), a été convertie en cathédrale en 1236 pendant la Reconquête chrétienne. Les catholiques ont préservé les colonnes splendides de l'ancienne salle de prières.
Le gouvernement espagnol a demandé début mars à son homologue britannique de suspendre cette vente et a saisi la brigade historique de la police nationale espagnole pour ouvrir, via Interpol, une enquête sur la "situation légale" de ces poutres ciselées de la seconde moitié du Xe siècle.
Les enquêteurs cherchent à savoir comment ces poutres sont arrivées en possession d'une personne privée et si leur actuel propriétaire, dont le nom n'a pas été révélé, les a acquises de façon légale.
De son côté, Christie's s'était jusque-là dite "satisfaite" de la justification de l'origine donnée par le fournisseur, mais a reconnu dans un bref communiqué "collaborer avec les autorités espagnoles afin de clarifier certains problèmes", qui ne sont pas explicités.
Le prix total des cinq pièces a été estimé par Christie's entre 770.000 et 1.118.000 livres (148.000 à 450.000 euros pièce).
La vente aux enchères "a été suspendue après un accord" entre Christie's et le cabinet d'avocats Irwin Mitchell, qui représente la cathédrale de Cordoue, ont indiqué les deux parties à l'AFP.
Dans un communiqué, la maison de ventes aux enchères a précisé lundi "être en discussion avec les autorités espagnoles (dans le but) de négocier une vente privée des cinq poutres de bois de Cordoue. En conséquence, Christie's a accepté de retirer les poutres (de la vente) mardi 4 avril afin de poursuivre ces discussions".
La Grande Mosquée de Cordoue, située en Andalousie, dans le sud de l'Espagne, chef-d'oeuvre de l'architecture omeyyade (785-987), a été convertie en cathédrale en 1236 pendant la Reconquête chrétienne. Les catholiques ont préservé les colonnes splendides de l'ancienne salle de prières.
Le gouvernement espagnol a demandé début mars à son homologue britannique de suspendre cette vente et a saisi la brigade historique de la police nationale espagnole pour ouvrir, via Interpol, une enquête sur la "situation légale" de ces poutres ciselées de la seconde moitié du Xe siècle.
Les enquêteurs cherchent à savoir comment ces poutres sont arrivées en possession d'une personne privée et si leur actuel propriétaire, dont le nom n'a pas été révélé, les a acquises de façon légale.
De son côté, Christie's s'était jusque-là dite "satisfaite" de la justification de l'origine donnée par le fournisseur, mais a reconnu dans un bref communiqué "collaborer avec les autorités espagnoles afin de clarifier certains problèmes", qui ne sont pas explicités.
Le prix total des cinq pièces a été estimé par Christie's entre 770.000 et 1.118.000 livres (148.000 à 450.000 euros pièce).
Qui sommes-nous ?
