Tandis que l’Eglise catholique a choisi de ne donner aucune consigne de vote pour le second tour, il en va autrement du côté des protestants, majoritaires à avoir voté pour Emmanuel Macron au premier tour selon les sondages de sortie d'urnes.
Le Conseil national de l’Église protestante unie de France a appelé, mercredi 20 avril, « à protéger notre démocratie, fondée sur la Déclaration universelle des droits de l’Homme, et à faire barrage aux propositions du Rassemblement national, fondées sur la mise en cause des libertés fondamentales (pensée, presse, manifestation, enseignement…), l’exclusion et en rupture totale avec les principes de base de la République ». L’organisation, présidée par la pasteure Emmanuelle Seyboldt, ne nomme pas le président sortant dans son communiqué mais le choix est clair.
Un choix qu’elle fait précéder par « un triste constat » : « La population française n’a jamais été aussi ouvertement divisée. Entre peur de l’avenir et sentiment d’abandon, une catastrophe est en train de se nouer (…) autour de la tentation du discours nationaliste et xénophobe de l’extrême droite. Le désir de sanction contre le gouvernement sortant, et sa traduction par l’abstention, pourrait faire basculer la République dans une aventure néfaste et chaotique. »
« Nous croyons que le Christ nous invite à construire la fraternité au-delà des colères, à nous engager auprès des plus défavorisés, à partager plus équitablement les richesses et les ressources, à respecter les différents choix de vie, à accueillir les étrangers, à protéger la Création », signifie l’Eglise protestante unie de France. « Seule la parole échangée, le débat dans l’écoute respectueuse de chacune et chacun, peuvent contribuer à bâtir une société avec la justice et la paix comme fondement. »
Le Conseil national de l’Église protestante unie de France a appelé, mercredi 20 avril, « à protéger notre démocratie, fondée sur la Déclaration universelle des droits de l’Homme, et à faire barrage aux propositions du Rassemblement national, fondées sur la mise en cause des libertés fondamentales (pensée, presse, manifestation, enseignement…), l’exclusion et en rupture totale avec les principes de base de la République ». L’organisation, présidée par la pasteure Emmanuelle Seyboldt, ne nomme pas le président sortant dans son communiqué mais le choix est clair.
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« Nous croyons que le Christ nous invite à construire la fraternité au-delà des colères, à nous engager auprès des plus défavorisés, à partager plus équitablement les richesses et les ressources, à respecter les différents choix de vie, à accueillir les étrangers, à protéger la Création », signifie l’Eglise protestante unie de France. « Seule la parole échangée, le débat dans l’écoute respectueuse de chacune et chacun, peuvent contribuer à bâtir une société avec la justice et la paix comme fondement. »
La FPF alerte sur les dangers d'une victoire du RN
Quelques jours plus tôt, durant l’entre-deux tours, la Fédération protestante de France (FPF) a appelé les protestants à être des « vigies de la République » et à « souffler les mots de la fraternité contre le discours des extrêmes ».
Si « la situation de l’entre-deux-tours laisse à nouveau un grand nombre dans l’insatisfaction et suscite un réel questionnement quant au choix citoyen », la FPF estime qu’il ne faut « pas passer le sentiment d’être dans une impasse, ou dans une situation de renoncement intellectuel au-dessus de notre responsabilité chrétienne ».
La FPF, qui affirme combien ses engagements envers la liberté religieuse, l’accueil des exilés, la bienfaisance à l’égard des plus vulnérables, l’écologie ou encore la lutte contre les inégalités, « pourront être entravés en cas de victoire du Rassemblement national », interpelle les citoyens sur « les dangers de l’abstention », appelant de ce fait, sans le nommer, à voter pour Emmanuel Macron.
Pour l’Eglise protestante unie de France, « au lendemain de cette élection, la responsabilité des hommes et des femmes politiques sera considérable pour construire avec les citoyennes et citoyens de ce pays une alternative fraternelle et solidaire, dans le respect des libertés fondamentales. Le chantier social sera immense pour promouvoir liberté, égalité, fraternité, justice, accueil et écoute de l’autre, éducation, protection de la Création… tout un programme ».
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