Sur le vif
Lundi, le parquet du tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a requis une "peine de principe" de deux mois de prison avec sursis contre Florimond Guimard, professeur des écoles à Marseille et membre du Réseau Education Sans Frontière (RESF).
Agé de 31 ans, le militant de RESF est accusé d'avoir tenté de percuter un véhicule de police avec sa voiture et d'avoir lancé une grille sur un policier lors d'une manifestation contre l'expulsion d'un père de famille algérien sans-papiers, dont les enfants étaient scolarisés dans son groupe scolaire, le 11 novembre 2006 à l'aéroport Marseille-Provence.
Florimond Guimard a toujours nié toute violence lors de cette action. Poursuivi pour "violence aggravée sur un agent de la force publique", il risque trois ans de prison et 45.000 euros d'amende. Le parquet a demandé la requalification d'une partie des faits en "rébellion".
La partie civile a demandé 1.000 euros au titre de préjudice moral et 1.000 euros pour frais de justice pour chacun des trois policiers plaignants.
Le jugement a été mis en délibéré au 21 décembre prochain.
Trois à quatre mille personnes selon les organisateurs, mille cinq cents selon la police, se sont rassemblées devant le tribunal à l'appel d'associations, de syndicats et de partis de gauche pour demander la relaxe de Florimond Guimard derrière une banderole où était inscrit: "La solidarité n'est pas un délit".
Agé de 31 ans, le militant de RESF est accusé d'avoir tenté de percuter un véhicule de police avec sa voiture et d'avoir lancé une grille sur un policier lors d'une manifestation contre l'expulsion d'un père de famille algérien sans-papiers, dont les enfants étaient scolarisés dans son groupe scolaire, le 11 novembre 2006 à l'aéroport Marseille-Provence.
Florimond Guimard a toujours nié toute violence lors de cette action. Poursuivi pour "violence aggravée sur un agent de la force publique", il risque trois ans de prison et 45.000 euros d'amende. Le parquet a demandé la requalification d'une partie des faits en "rébellion".
La partie civile a demandé 1.000 euros au titre de préjudice moral et 1.000 euros pour frais de justice pour chacun des trois policiers plaignants.
Le jugement a été mis en délibéré au 21 décembre prochain.
Trois à quatre mille personnes selon les organisateurs, mille cinq cents selon la police, se sont rassemblées devant le tribunal à l'appel d'associations, de syndicats et de partis de gauche pour demander la relaxe de Florimond Guimard derrière une banderole où était inscrit: "La solidarité n'est pas un délit".
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