Le tribunal correctionel de Paris a condamné Rachid Ramda ce mercredi 29 mars, à dix ans d'emprisonnement pour sa participation à la préparation des attentats de 1995 en France. Ce jugement de la 16e chambre du tribunal fait écho au réquisitoire du 6 mars au cours duquel le parquet avait requis la peine maximale (10 ans) contre le prévenu.
Pour Jean Michel Bourlès, procureur de la République, les preuves accumulées contre M. Ramda en fait un des acteurs clés des attentats qui ont fait huit mort et deux cents blessé à Paris en 1995. Les enquêteurs ont notamment produit un bordereau de transfert de fonds sur lequel ils ont trouvé des empreinte prouvant que M. Ramda était en contact avec d'autres membres du Groupe islamique armée algérien qui avait revendiqué les attentats.
Protestant contre son procès, Rachid Ramda avait refusé de se présenter à l'audience. Le président du tribunal a dû user de la contrainte pour l'extraire de sa prison afin qu'il puisse entendre le réquisitoire. Le prévenu a alors exprimé sa sympathie pour les victimes des attentats et désapprouvé les attentats dont il est accusé. Il a exprimé son désapprabation d'une justice qui l'a maintenu en détention durant plus de dix ans, un delai qui dépasse la peine maximal qu'il encoure pour les faits qui lui sont reproché lors de ce procès. Son avocat a décidé de faire appel, si nécessaire, devant la Cours européenne des droits de l'homme.
Rachid Ramda passera prochainement en cours d'assises dans le cadre d'une procédure pour complicité dans les attentats de 1995. Il encourra alors la réclusion criminelle à perpétuité.
Pour Jean Michel Bourlès, procureur de la République, les preuves accumulées contre M. Ramda en fait un des acteurs clés des attentats qui ont fait huit mort et deux cents blessé à Paris en 1995. Les enquêteurs ont notamment produit un bordereau de transfert de fonds sur lequel ils ont trouvé des empreinte prouvant que M. Ramda était en contact avec d'autres membres du Groupe islamique armée algérien qui avait revendiqué les attentats.
Protestant contre son procès, Rachid Ramda avait refusé de se présenter à l'audience. Le président du tribunal a dû user de la contrainte pour l'extraire de sa prison afin qu'il puisse entendre le réquisitoire. Le prévenu a alors exprimé sa sympathie pour les victimes des attentats et désapprouvé les attentats dont il est accusé. Il a exprimé son désapprabation d'une justice qui l'a maintenu en détention durant plus de dix ans, un delai qui dépasse la peine maximal qu'il encoure pour les faits qui lui sont reproché lors de ce procès. Son avocat a décidé de faire appel, si nécessaire, devant la Cours européenne des droits de l'homme.
Rachid Ramda passera prochainement en cours d'assises dans le cadre d'une procédure pour complicité dans les attentats de 1995. Il encourra alors la réclusion criminelle à perpétuité.