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A l'approche du début du mois de Ramadan, l’Arabie Saoudite lève le voile sur les conditions d’accès à La Mecque, tant pour les croyants qui souhaitent faire la omra que pour ceux qui souhaitent faire leurs prières à la Grande Mosquée.
Parce que la crise sanitaire est loin d’être finie, les autorités ont indiqué la marche à suivre pour assurer au mieux la sécurité des pèlerins et de la population. Outre l'obligation du port du masque et le nécessaire respect des règles de distanciation physique, le ministère du Hajj et de la Omra, suivant les directives du ministère de la Santé, a donné des précisions sur le profil des pèlerins autorisés à demander un permis pour le petit pèlerinage, à savoir les citoyens saoudiens et les expatriés âgés entre 18 et 69 ans.
A ce stade, la vaccination n'est pas une condition d'accès à La Mecque pour les pèlerins. Ils devront tout de même prouver avant qu'ils n'ont pas été testés positifs au nouveau coronavirus.* Les personnes de plus de 70 ans ne pourront pas faire la omra, même si elles ont été vaccinées.
*Mise à jour mardi 6 avril : La omra sera finalement uniquement accessible aux personnes vaccinées contre la Covid-19 pendant le mois du Ramadan.
A l'approche du début du mois de Ramadan, l’Arabie Saoudite lève le voile sur les conditions d’accès à La Mecque, tant pour les croyants qui souhaitent faire la omra que pour ceux qui souhaitent faire leurs prières à la Grande Mosquée.
Parce que la crise sanitaire est loin d’être finie, les autorités ont indiqué la marche à suivre pour assurer au mieux la sécurité des pèlerins et de la population. Outre l'obligation du port du masque et le nécessaire respect des règles de distanciation physique, le ministère du Hajj et de la Omra, suivant les directives du ministère de la Santé, a donné des précisions sur le profil des pèlerins autorisés à demander un permis pour le petit pèlerinage, à savoir les citoyens saoudiens et les expatriés âgés entre 18 et 69 ans.
A ce stade, la vaccination n'est pas une condition d'accès à La Mecque pour les pèlerins. Ils devront tout de même prouver avant qu'ils n'ont pas été testés positifs au nouveau coronavirus.* Les personnes de plus de 70 ans ne pourront pas faire la omra, même si elles ont été vaccinées.
*Mise à jour mardi 6 avril : La omra sera finalement uniquement accessible aux personnes vaccinées contre la Covid-19 pendant le mois du Ramadan.
Les prières du tarawih réduits
Sur place, d’autres restrictions seront appliquées pendant le mois du jeûne : le mataf, l’esplanade où se trouve la Kaaba, ne sera accessible que pour permettre aux fidèles d’effectuer la marche autour de l’édifice sacré. Les trois chemins les plus proches de la Kaaba seront réservés aux personnes âgées et aux personnes handicapées. Les pèlerins ne pourront pas se servir aux fontaines déversant traditionnellement la source d’eau bénie de La Mecque (zamzam). Pour y pallier, selon Arab News, jusqu'à 200 000 bouteilles de cette eau leur pourront être distribuées quotidiennement pendant le mois du Ramadan.
En outre, ceux qui souhaiteront rompre le jeûne sur place ne pourront pas apporter de nourriture ou de boisson, sauf de l’eau et des dattes pour leur consommation personnel. Les autorités saoudiennes ont déclaré qu'elles fourniraient elles-mêmes des repas de rupture du jeûne (iftar). Les fidèles seront autorisés à prier au premier étage, sur le toit et des parties de la grande cour de la Grande Mosquée de La Mecque.
Ils pourront également faire les prières nocturnes du Tarawih mais elles seront réduites de moitié (10 unités de prières au lieu de 20, suivis des deux dernières prières surérogatoires de la nuit). Comme l'an passé, il sera impossible de rester à la mosquée pour faire une retraite spirituelle (i'tikaf) lors des dix derniers jours du Ramadan.
Pour éviter tout risque sanitaire, les lieux saints seront nettoyés et stérilisés dix fois par jour et près de 5 000 employés seront chargés, entre autres, de désinfecter les tapis de prière après chaque utilisation.
En outre, ceux qui souhaiteront rompre le jeûne sur place ne pourront pas apporter de nourriture ou de boisson, sauf de l’eau et des dattes pour leur consommation personnel. Les autorités saoudiennes ont déclaré qu'elles fourniraient elles-mêmes des repas de rupture du jeûne (iftar). Les fidèles seront autorisés à prier au premier étage, sur le toit et des parties de la grande cour de la Grande Mosquée de La Mecque.
Ils pourront également faire les prières nocturnes du Tarawih mais elles seront réduites de moitié (10 unités de prières au lieu de 20, suivis des deux dernières prières surérogatoires de la nuit). Comme l'an passé, il sera impossible de rester à la mosquée pour faire une retraite spirituelle (i'tikaf) lors des dix derniers jours du Ramadan.
Pour éviter tout risque sanitaire, les lieux saints seront nettoyés et stérilisés dix fois par jour et près de 5 000 employés seront chargés, entre autres, de désinfecter les tapis de prière après chaque utilisation.
Pas de omra possible pour les pèlerins de l'étranger
Accomplir la omra pendant le Ramadan sera, cette année encore, chose impossible pour les musulmans ne résidant pas en Arabie Saoudite. Dans une circulaire communiquée aux aéroports, l’Autorité générale de l’aviation civile saoudienne (GACA) a indiqué que les musulmans venus de l'étranger ne pourront pas se rendre à La Mecque et à Médine. Les vols internationaux sont, en effet, suspendus depuis le 31 mars et ils ne reprendront qu'à partir du 17 mai.
L'Arabie Saoudite avait annoncé fin septembre 2020 une reprise progressive du petit pèlerinage, ce qui a permis à quelque 13 millions de personnes de fouler le sol de la terre sainte. Le royaume a enregistré, en date du 1er avril, près de 6 700 décès.
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Ramadan 2021 : quelles dates en vue pour le début et la fin du jeûne ?
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