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Sur le vif

Relaxe requise pour L'Oréal, amendes demandées pour Adecco

| Mercredi 16 Mai 2007 à 09:00

           


Le fabricant de produits de beauté Garnier (groupe L'Oréal), la société de travail temporaire Adecco et une de ses filiales ainsi que trois de leurs cadres ont réfuté mardi lors de leur procès en appel toute discrimination raciale à l'embauche.

Mais le parquet a demandé la condamnation à des peines d'au moins 100.000 euros de Districom, filiale d'Adecco chargée du recrutement, ainsi que d'Adecco en tant que personnes morales.

L'avocat général a requis la même peine à l'encontre de Thérèse Coulange, directrice adjointe de Districom.

Il a en revanche demandé la relaxe pour Garnier (groupe L'Oréal) et son directeur général Laurent Dubois ainsi que pour Jacques Delsaut, directeur commercial d'Adecco.

L'audience se poursuivait mardi à 21H00 avec les plaidoiries de la défense. L'arrêt sera mis en délibéré.

Le 1er juin 2006, le tribunal correctionnel de Paris avait mis hors de cause les trois sociétés, jugées en tant que personnes morales, et leurs cadres, poursuivis pour "discrimination en raison de l'origine, de la nationalité ou de l'ethnie" et "refus d'embauche" lors d'opérations promotionnelles.




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