Sur le vif
La Chambre criminelle du tribunal de première instance de Rabat a décidé mardi de reporter ultérieurement la date du procès de Nadia Yassine.
Fille du cheikh Abdessalam Yassine, le "guide spirituel" du mouvement islamiste, est l'une des porte-parole de l'association islamiste marocaine Al-Adl Wal-Ihsane (Justice et bienfaisance), organisation tolérée au Maroc.
Nadia Yassine est poursuivie pour "atteinte au régime monarchique" en vertu de plusieurs articles du code de la presse suite à des propos publiés le 6 juin dernier dans l'hebdomadaire arabophone marocain "Al Ousbouyaâ Al Jadida".
Dans un entretien accordé à deux journalistes de cette publication, également poursuivis dans cette affaire, elle affirmait: "La monarchie n'est pas faite pour le Maroc".
Nadia Yassine est passible d'une peine de trois à cinq années d'emprisonnement et jusqu'à l'équivalent de 9.000 euros d'amende.
L'audience de mardi a porté sur des questions de procédure. Plusieurs dizaines de militants d'Al-Adl Wal-Ihsane étaient présents dans la salle du tribunal. Tous étaient bâillonnés et certains portaient des pancartes sur lesquelles était inscrit, en arabe, en français et en anglais : "Ne touchez pas à la liberté de la presse et d'opinion".
Fille du cheikh Abdessalam Yassine, le "guide spirituel" du mouvement islamiste, est l'une des porte-parole de l'association islamiste marocaine Al-Adl Wal-Ihsane (Justice et bienfaisance), organisation tolérée au Maroc.
Nadia Yassine est poursuivie pour "atteinte au régime monarchique" en vertu de plusieurs articles du code de la presse suite à des propos publiés le 6 juin dernier dans l'hebdomadaire arabophone marocain "Al Ousbouyaâ Al Jadida".
Dans un entretien accordé à deux journalistes de cette publication, également poursuivis dans cette affaire, elle affirmait: "La monarchie n'est pas faite pour le Maroc".
Nadia Yassine est passible d'une peine de trois à cinq années d'emprisonnement et jusqu'à l'équivalent de 9.000 euros d'amende.
L'audience de mardi a porté sur des questions de procédure. Plusieurs dizaines de militants d'Al-Adl Wal-Ihsane étaient présents dans la salle du tribunal. Tous étaient bâillonnés et certains portaient des pancartes sur lesquelles était inscrit, en arabe, en français et en anglais : "Ne touchez pas à la liberté de la presse et d'opinion".
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