L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a exprimé, à l'issue d’un sommet à Astana, au Kazakhstan sa vive inquiétude quant à la dramatique situation de la minorité musulmane des Rohingyas en Birmanie.
Elle a fait part de sa « grave préoccupation concernant les récents actes brutaux systématiques de la part des forces armées contre la communauté musulmane des Rohingyas » qui constituent « une violation grave et grossière du droit international » et réclame « une enquête complète et indépendante sur les cas établis de violations du droit international concernant les droits de l’homme et amener les coupables devant la justice ».
L'organisation, qui réunit 57 Etats membres, a également « exhorté l'Union européenne et les organismes des Nations Unies à prendre des mesures décisives pour atténuer les souffrances des Rohingyas du Myanmar ».
Son secrétaire général Yousef A. Al-Othaimeen a indiqué, par le biais d'un communiqué, avoir adressé des courriers en ce sens à Federica Mogherini, Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Zeid Ra'ad Al Hussein, Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), et Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), ajoutant que « ce sont là des objectifs à long terme et qu’une intervention urgente et immédiate reste nécessaire pour sauver les Rohingyas ».
L'OCI, qui s'est dite prête à fournir une aide humanitaire, réclame une intervention urgente et immédiate en leur faveur.
Elle a fait part de sa « grave préoccupation concernant les récents actes brutaux systématiques de la part des forces armées contre la communauté musulmane des Rohingyas » qui constituent « une violation grave et grossière du droit international » et réclame « une enquête complète et indépendante sur les cas établis de violations du droit international concernant les droits de l’homme et amener les coupables devant la justice ».
L'organisation, qui réunit 57 Etats membres, a également « exhorté l'Union européenne et les organismes des Nations Unies à prendre des mesures décisives pour atténuer les souffrances des Rohingyas du Myanmar ».
Son secrétaire général Yousef A. Al-Othaimeen a indiqué, par le biais d'un communiqué, avoir adressé des courriers en ce sens à Federica Mogherini, Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Zeid Ra'ad Al Hussein, Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), et Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), ajoutant que « ce sont là des objectifs à long terme et qu’une intervention urgente et immédiate reste nécessaire pour sauver les Rohingyas ».
L'OCI, qui s'est dite prête à fournir une aide humanitaire, réclame une intervention urgente et immédiate en leur faveur.
La Turquie aux avant-postes du soutien aux Rohingyas
L'OCI est présidée par la Turquie, qui se distingue dans le monde musulmans pour sa mobilisation dans la crise. « On ne peut pas laisser les Rohingyas seuls ! », s’est exclamé Recep Tayyip Erdogan dans un discours à Ankara fin août. Un convoi humanitaire envoyé par la Turquie a été envoyéle 7 septembre en Birmanie.
Le président turc s’est entretenu au téléphone avec Aung San Suu Kyi, l'exhortant à changer de position vis-à-vis des Rohingyas, elle qui déplorait « un énorme iceberg de désinformation créé pour générer des problèmes entre les différentes communautés et promouvoir les intérêts des terroristes ». Une déclaration qui lui a valu d'être vivement critiquée sur la scène internationale.
Emine Erdogan, épouse du président turc, s’est déplacée dans un camp de réfugiés rohingyas au Bangladesh la semaine dernière, accompagnée de son fils Bilal Erdogan, du ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, de la ministre de la Famille et des Politiques sociales, Fatma Sayan Kaya, et de la député d'Istanbul, Ravza Kavakci Kan. « Il n'est pas possible d'être touché par cette situation en tant qu'être humain. Qu'Allah les aide. J'espère que le monde entier s'occupera de cette question et prend est sérieusement politiquement à la recherche d'une solution et en termes de fourniture d'aide à ces personnes », avait-elle assuré.
Le président turc s’est entretenu au téléphone avec Aung San Suu Kyi, l'exhortant à changer de position vis-à-vis des Rohingyas, elle qui déplorait « un énorme iceberg de désinformation créé pour générer des problèmes entre les différentes communautés et promouvoir les intérêts des terroristes ». Une déclaration qui lui a valu d'être vivement critiquée sur la scène internationale.
Emine Erdogan, épouse du président turc, s’est déplacée dans un camp de réfugiés rohingyas au Bangladesh la semaine dernière, accompagnée de son fils Bilal Erdogan, du ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, de la ministre de la Famille et des Politiques sociales, Fatma Sayan Kaya, et de la député d'Istanbul, Ravza Kavakci Kan. « Il n'est pas possible d'être touché par cette situation en tant qu'être humain. Qu'Allah les aide. J'espère que le monde entier s'occupera de cette question et prend est sérieusement politiquement à la recherche d'une solution et en termes de fourniture d'aide à ces personnes », avait-elle assuré.