Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères
Les représentants des différents partis libanais se sont réunis le 14 juillet dernier, et pour deux jours, au château de La-Celle-Saint-Cloud, une résidence officielle située dans la région parisienne, sous la houlette du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, afin de mettre un terme à la crise politique qui secoue le pays. Depuis la dernière guerre au Liban qui a eu lieu durant l’été 2006 et depuis que le gouvernement présidé par Fouad Siniora a vu la démission des ministres pro syriens, le dialogue était rompu entre les différents acteurs politiques libanais.
« Ceci pourrait brise la glace et restaurer la confiance nécessaire à une reprise du dialogue à Beyrouth » a déclaré Michel Faroun, ministre d’État aux Affaires parlementaires et représentant à la réunion du Premier ministre Siniora.
« Ceci pourrait brise la glace et restaurer la confiance nécessaire à une reprise du dialogue à Beyrouth » a déclaré Michel Faroun, ministre d’État aux Affaires parlementaires et représentant à la réunion du Premier ministre Siniora.
A l’issue de deux jours de dialogue, et lors d’une conférence de presse organisée hier dans la soirée, le ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner a estimé que « le dialogue inter-libanais est relancé ».
« Ce qui est important, c'est que ce dialogue entre les parties libanaises va se poursuivre […] entre les Libanais sur le territoire libanais », a déclaré M. Kouchner, qui précise : « Nous sommes convenus que je me rende à Beyrouth le 28 juillet pour, avec eux, constater, je l'espère, les progrès d'un dialogue ici amorcé, sur le territoire français ».
Les discussions de La Celle-Saint-Cloud auront porté principalement sur l’élection présidentielle au Liban et sur la formation d’un « gouvernement de salut national représentatif du Liban dans ses principales composantes ». Notons que le dialogue était rompu depuis que le Premier ministre Fouad Siniora avait refusé à l’opposition emmenée par le parti du Hezbollah un droit de veto au gouvernement.
« Ces représentants du Liban étaient à dessein, non pas les numéros un, mais des gens importants dans chacun de leurs partis. Ils vont rendre compte à leurs amis de la façon dont la rencontre de la Celle-Saint-Cloud s'est déroulée. Et puis, ensemble, ils décideront du prochain contact qui, à mon avis, sera assez rapide » a rappelé Bernard Kouchner.
« Ce qui est important, c'est que ce dialogue entre les parties libanaises va se poursuivre […] entre les Libanais sur le territoire libanais », a déclaré M. Kouchner, qui précise : « Nous sommes convenus que je me rende à Beyrouth le 28 juillet pour, avec eux, constater, je l'espère, les progrès d'un dialogue ici amorcé, sur le territoire français ».
Les discussions de La Celle-Saint-Cloud auront porté principalement sur l’élection présidentielle au Liban et sur la formation d’un « gouvernement de salut national représentatif du Liban dans ses principales composantes ». Notons que le dialogue était rompu depuis que le Premier ministre Fouad Siniora avait refusé à l’opposition emmenée par le parti du Hezbollah un droit de veto au gouvernement.
« Ces représentants du Liban étaient à dessein, non pas les numéros un, mais des gens importants dans chacun de leurs partis. Ils vont rendre compte à leurs amis de la façon dont la rencontre de la Celle-Saint-Cloud s'est déroulée. Et puis, ensemble, ils décideront du prochain contact qui, à mon avis, sera assez rapide » a rappelé Bernard Kouchner.